Derniers commentaires et analyses
par Uzay Bulut • 21 mai 2023
Les demandeurs d'asile chrétiens irakiens et syriens, bloqués en Turquie depuis des années, souffrent d'innombrables problèmes : manque d'écoles pour leurs enfants, extrême pauvreté, absence de liberté religieuse, pas de permis de travail, restriction à la liberté d'aller et venir, hostilité de certains musulmans, et rejets de leurs demandes d'asile par les gouvernements occidentaux. Photo : camp qui accueille 11 500 Syriens, photographié le 19 septembre 2019 à Kahramanmaras, en Turquie. (Photo de Burak Kara/Getty Images)
Cela fait plusieurs décennies que les chrétiens d'Irak et de Syrie souffrent de persécutions ininterrompues. Elles ont commencé sous les partis Baas dans leur pays d'origine, se sont poursuivies avec l'invasion de l'Irak par les États-Unis en 2003 ; la situation s'est aggravée quand la guerre a éclaté entre sunnites et chiites en 2006 ; mais tout cela n'était rien côté du terrorisme d'Al-Qaïda, puis du génocide de l'Etat islamique. Bien entendu, les frappes aériennes turques sur l'Irak et la Syrie n'ont rien arrangé et aujourd'hui les rescapés réfugiés en Turquie subissement intimidations et harcèlement de la part de leurs voisins musulmans. Cette accumulation de souffrances a forcé nombre d'entre eux à fuir leur pays d'origine pour trouver asile ailleurs. Selon le rapport d'Open Doors sur les persécutions subies par les Chrétiens :
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par Bassam Tawil • 3 mai 2023
Le 20 mars, une association anti-israélienne appelée Forum Palestinian Solidarity a invité des représentants de groupes terroristes palestiniens soutenus par l'Iran, le Hamas et le Jihad islamique palestinien (JIP), à s'exprimer lors d'un événement organisé à l'Université du Cap en Afrique du Sud. Une preuve supplémentaire s'il en fallait que le véritable objectif des soi-disant propalestiniens n'est pas d'aider les Palestiniens, mais d'inciter la haine et de diffamer Israël. Sur la photo : le campus supérieur de l'Université de Cape Town. (Source de l'image : Adrian Frith/Wikimedia Commons)
Le 20 mars, une association anti-israélienne appelée Forum Palestinian Solidarity a invité des représentants de groupes terroristes palestiniens soutenus par l'Iran, le Hamas et le Jihad islamique palestinien (JIP), à s'exprimer lors d'un événement organisé à l'Université du Cap en Afrique du Sud. Les deux chefs terroristes, Khaled Qaddoumi du Hamas et Nasser Abu Sharif du JIP, se sont adressés aux étudiants à l'occasion de la "Semaine de l'apartheid israélien", un événement destiné à diffamer Israël qui a lieu chaque année sur un certain nombre de campus aux États-Unis et en Europe. De tels événements en présence de responsables du Hamas et du JIP montrent que ces soi-disant groupes propalestiniens n'ont pas pour objectif d'aider les Palestiniens, mais d'inciter à la haine contre Israël et à diffamer la seule démocratie du Moyen-Orient.
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par Khaled Abu Toameh • 23 avril 2023
Arabes et musulmans ont célébré en grand nombre le rétablissement des relations diplomatiques entre l'Arabie Saoudite et l'Iran. Ils y ont vu un coup dévastateur porté à l'administration Biden, une victoire pour l'Iran et la Chine et un échec de la diplomatie américaine au Moyen-Orient. Photo : Un journal iranien avec en première page, un article sur le rétablissement des relations diplomatiques entre l'Arabie Saoudite et l'Iran par l'intermédiaire de la Chine, le 11 mars 2023. (Photo par Atta Kenare/AFP via Getty Images)
Arabes et musulmans ont célébré en grand nombre le rétablissement des relations diplomatiques entre l'Arabie Saoudite et l'Iran. Ils y ont vu un coup dévastateur porté à l'administration Biden, une victoire pour l'Iran et la Chine et un échec de la diplomatie américaine au Moyen-Orient Ces Arabes et musulmans considèrent l'accord saoudo-iranien comme le résultat direct du conflit engagé par l'administration Biden contre les pays arabes alliés traditionnels de l'Amérique, notamment l'Arabie saoudite, et aussi comme une conséquence de la politique d'apaisement des Américains envers les mollahs en Iran. Walid Phares, chercheur américain d'origine libanaise, ne s'est pas privé de rappeler que, depuis plusieurs années, il n'a eu de cesse de critiquer la faiblesse des liens entre l'administration Biden et ses alliés arabes, estimant que ces relations n' « avaient ni le niveau, ni la profondeur requis ».
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par J.B. Shurk • 23 mars 2023
La mission du Forum économique mondial (World Economic Forum, WEF) est remarquablement simple : le gouvernement mondial doit être confié aux meilleurs et aux plus intelligents. En langage WEF, un schéma de supervision totale et de modification du comportement créera un avenir « durable » pour l'humanité. Les humains sont perçus comme des "choses" à compter, mélanger, catégoriser, étiqueter, surveiller, manipuler et contrôler. Ils deviennent de simples rouages de la grande machine technocratique transhumaniste du WEF. Sur la photo : le fondateur et président exécutif du WEF, Klaus Schwab, à Davos le 23 mai 2022. (Photo de Fabrice Coffrini/AFP via Getty Images)
Quand Sir Thomas More a écrit sa satire socio-politique sur une société insulaire fictive dans le Nouveau Monde, il l'a baptisée Utopia, un terme inventé dérivé du grec et signifiant « non-lieu ». More a eu beau expliquer avec humour que sa communauté idéalisée n'existait nulle part, des planificateurs centraux sont demeurés imperméables à la plaisanterie et, de siècle en siècle, ont poursuivi le fantasme de sociétés utopiques. Pire encore, chaque fois qu'une communauté religieuse pacifique a cherché à se séparer de la civilisation moderne, un tyran avide a surgi qui a entrepris d'imposer sa volonté à tous les autres. A chaque génération, un mégalomane se lève pour proclamer : « si le monde fait exactement ce que je demande, je lui offrirai le paradis sur Terre ». Habituellement, ces personnalités narcissiques entrent dans l'Histoire avec l'étiquette de bouffons vaniteux ou de tyrans sanguinaires – et le plus souvent les deux.
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par Gordon G. Chang • 12 mars 2023
Pourquoi la Chine a-t-elle attaqué au laser un volcan endormi sur la grande île d'Hawaï ? Le Parti communiste chinois se mobilise rapidement pour la guerre. Cette préparation signifie, entre autres, qu'il est dangereux de supposer que les lasers que la Chine a fait tomber en pluie le 28 janvier était uniquement à des fins civiles. Photo : ciel nocturne au-dessus de l'île de Maui, à Hawaï. (Source de l'image : iStock)
Le 28 janvier, la Subaru-Asahi Star Camera, qui diffuse en direct les images prises par le télescope Subaru à Hawaï, a filmé des faisceaux laser verts tombant en pluie sur le volcan Mauna Kea. Les lasers ne provenaient pas, comme on l'a cru à l'origine, d'un satellite de la NASA. Ils ne pouvaient provenir que d'une seule source : le satellite chinois Daqi-1/AEMS. Pourquoi la Chine a-t-elle attaqué au laser un volcan endormi sur la grande île d'Hawaï ? « C'est un satellite chinois qui mesure les polluants, entre autres choses », a déclaré Roy Gal de l'Institut d'astronomie de l'Université d'Hawaï à The Hill. Dans le même journal, Ray L'Heureux, ancien chef d'état-major des Marine Forces Pacific a déclaré qu'à son « humble avis, il serait bizarre d'affirmer que les Chinois - qui comptent au nombre des plus gros pollueurs de la planète – s'intéresseraient soudain aux polluants au point de collecter des données de ce côté-ci du Pacifique ».
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par Bassam Tawil • 1er mars 2023
Obsédée par Israël, l'UE ferme les yeux sur les crimes du Hamas et rend un très mauvais service aux deux millions de Palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza. Les initiatives de l'UE semblent davantage structurées par la haine d'Israël que par le désir de venir en aide aux Palestiniens. Photo : le chef de la mission de l'Union européenne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, Sven Kuhn von Burgsdorff (à droite), visite le village palestinien illégal de Khan al-Ahmar près de Jérusalem, le 30 janvier 2023. (Photo d'Ahmad Gharabli/AFP via Getty Images)
Le 30 janvier, des représentants de l'Union européenne et de plusieurs autres pays, dont la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Irlande, l'Espagne et la Suède, se sont rendus à Khan al-Ahmar en Cisjordanie « pour exprimer leur inquiétude sur les menaces de démolition qui pèsent sur le village ». Khan al-Ahmar abrite 38 familles palestiniennes. Ce village a été construit illégalement il y a plus de dix ans par l'Autorité palestinienne dans le cadre d'un plan d'accaparement des terres de la zone C, une partie de la Cisjordanie que les Accords d'Oslo signés entre les Palestiniens et le gouvernement israélien ont placé sous le contrôle exclusif d'Israël.
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par Drieu Godefridi • 19 février 2023
Les innombrables restrictions de chauffage et d'électricité que les Européens doivent s'imposer auront des conséquences dévastatrices. Selon The Economist, les tarifs insensés de l'énergie actuellement pratiqués vont provoquer le décès prématuré de 147 000 Européens cet hiver. Photo : personnes âgées assises au café du Jacksons Lane Theatre, le 30 novembre 2022 à Londres. Le théâtre, à l'instar de certaines associations caritatives, conseils et groupes communautaires, a mis gratuitement à la disposition du public cet espace chauffé ; une sorte de « banque de chaleur », où les gens peuvent passer du temps sans avoir besoin de chauffer leur maison. (Photo de Leon Neal/Getty Images)
Les prix de l'énergie ont explosé peu après le début de la guerre en Ukraine, mais leur hausse est surtout la conséquence des politiques énergétiques "vertes" qui ont placé l'Europe à la merci du gaz russe depuis 20 ans. Aujourd'hui, des centaines de millions d'Européens sont obligés de limiter leur consommation d'énergie, et notamment leurs dépenses de chauffage cet hiver. Au moment où vous lisez ces lignes, certaines familles européennes ne chauffent déjà plus leur salon qu'à 15 degrés (59° Fahrenheit). Bonne année ! Et l'hiver commence à peine. Les Européens vont devoir s'imposer - ils n'ont pas le choix – d'innombrables restrictions de chauffage et d'électricité, lesquelles auront, si l'on en croit les conclusions d'une solide enquête statistique publiée par The Economist, des conséquences dévastatrices.
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par Pete Hoekstra • 18 février 2023
(Photo par Boubloub/Wikimedia Commons)
Les Émirats arabe unis inaugurent un nouvel édifice multiculture inédit pour promouvoir la paix. Les Émirats arabes unis sont connus pour leur engagement pour la paix dans le monde. C'est dans cet esprit que ce pays a signé, en 2020 sous l'égide des États-Unis, les Accords d'Abraham avec Israël. Accords qui ont été signés également avec l'État hébreu par le Bahreïn et le Maroc ainsi que le Soudan tout récemment. En étant un outil au service de la paix, ces accords auraient généré «2,85 milliards de dollars en échanges commerciaux en 2022 tout en apportant une contribution significative à la sécurité et à la stabilité régionales». C'est ce qu'avait affirmé Elie Cohen dans l'une de ses premières sorties en tant que chef de la diplomatie israélienne du gouvernement de Benjamin Netanyahu.
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par Burak Bekdil • 16 février 2023
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a besoin de munitions pour ses diatribes anti-occidentale, ses discours anti-OTAN et sa rhétorique « nous contre les infidèles Toute confrontation imprudemment publique avec la Turquie» avant les élections turques du 14 mai risque d'apporter des votes à Erdoğan. Un clash avec l'Occident ? Et Erdoğan gagne à nouveau. Photo : Erdoğan prend la parole lors de la réunion du groupe de son parti à Ankara le 1er février 2023. (Photo par Adem Altan/AFP via Getty Images)
L'OTAN est une alliance qui a fait de la sécurité son credo. Cependant, son préambule précise que l'organisation est aussi fondée sur les principes de la démocratie, de la liberté individuelle et de l'état de droit. Le one-man show grossièrement autocratique qui a lieu en Turquie, pays membre de l'OTAN, ne correspond pas à la Charte. Selon l'indice de démocratie 2021 préparé par l'Economist Intelligence Unit (EIU), la Turquie se classe au 103eme rang sur 167 pays. L'indice est construit sur cinq critères : les processus électoraux et le pluralisme, les pratiques du gouvernement, la participation politique, la culture politique démocratique et les libertés civiles.
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par J.B. Shurk • 5 février 2023
Ils se déplacent en jet privé, mais le Forum économique mondial (WEF) n'est rien d'autre que le rassemblement dans la même pièce de la plus grande bande de voyous jamais réunie par le crime organisé. Leurs stratagèmes sont parmi les mieux conçus pour forcer des peuples autrefois libres à obéir au doigt et à l'œil. Photo : le fondateur du WEF, Klaus Schwab, prend la parole à Davos, en Suisse, le 23 mai 2022. (Photo de Fabrice Coffrini/AFP via Getty Images)
Le Forum économique mondial (WEF), cette machine à détruire les nations, ressemble à un atelier qui s'est donné pour objectif de coudre ensemble les pièces constitutives des pires dictature de la planète afin de créer un Frankenstein "woke". Le WEF s'est inspiré des sacrifices humains pratiqués par les Aztèques pour conjurer le mauvais temps, de l'amour des communistes chinois pour le contrôle total et l'éradication de la culture traditionnelle, du partenariat social noué par les fascistes italiens avec les entreprises en position de monopoles et de la croyance des nazis allemands en une « race des seigneurs » - principalement les célébrités, banquiers, capitalistes de connivence et autres potentats qui se rassemblent à Davos et ailleurs pour se congratuler et poursuivre la mise en œuvre de leur « plan directeur », ce que le WEF appelle affectueusement « The Great Reset » (Grande Réinitialisation).
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par Majid Rafizadeh • 28 janvier 2023
Le régime iranien a fait de l'Amérique latine un sanctuaire ; il y a accru sa présence ainsi que le nombre de ses cellules terroristes. Alors que les manifestations se poursuivent en Iran, des personnalités du régime cherchent à obtenir des passeports et l'asile en Amérique latine, en particulier au Venezuela. Photo : le président vénézuélien Nicolas Maduro rencontre le Guide Suprême l'ayatollah Ali Khamenei, le 22 octobre 2016, à Téhéran. (Source de l'image : khamenei.ir)
Le régime iranien a accru sa présence et le nombre de ses cellules terroristes en Amérique latine. Depuis ce sanctuaire, il représente l'une des principales menaces pour la paix et la sécurité des États-Unis. Alors que les protestations se poursuivent en Iran, les personnalités du régime cherchent à obtenir des passeports et l'asile en Amérique latine, notamment au Venezuela, aux portes des États-Unis. Selon un rapport récent :
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par J.B. Shurk • 15 janvier 2023
Une guerre d'un nouveau type est engagée contre la population civile. Pour contrôler les cerveaux, les gouvernements exercent un contrôle de plus en plus serré sur les "narratifs" publics et, diffament parallèlement tous les dissidents. (Source de l'image : iStock)
Nos sociétés sont aujourd'hui en butte à de lourds périls. La mainmise des gouvernements sur le fonctionnement intime de la société, le spectre grandissant de la guerre mondiale, la perspective croissante d'une capitulation forcée et le remplacement du débat rationnel et de la liberté d'expression par des « narratifs » d'Etat associés à une censure institutionnelle ... jettent les bases d'une gouvernance totalitaire. Un nouveau type de guerre est mené contre la population civile pour le contrôle de son cerveau.
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par Raymond Ibrahim • 8 janvier 2023
Pourquoi la persécution des chrétiens à Bethléem et ailleurs, dans les zones sous contrôle de l'Autorité palestinienne, est-elle si peu médiatisée quand elle n'est pas carrément passée sous silence ? « Les attaques des chrétiens par les musulmans sont généralement ignorées par la communauté internationale et les médias, lesquels ne s'émeuvent que s'il est possible de blâmer Israël », affirme le journaliste Khaled Abu Toameh. Photo : l'église de la Nativité à Bethléem. (Photo de Hazem Bader/AFP via Getty Images)
Le 21 novembre, le magazine en ligne israel3365news faisait état d'« une nette augmentation des attaques à caractère religieux de chrétiens à Bethléem par des musulmans palestiniens ». Et le média de citer quelques exemples : « Il y a un peu plus de deux semaines, un musulman a été accusé d'avoir harcelé de jeunes chrétiennes dans l'église orthodoxe des Ancêtres à Beit Sahour, près de Bethléem. Peu après, l'église a été attaquée par une foule de Palestiniens qui ont caillassé le bâtiment tandis que les fidèles se terraient à l'intérieur. Plusieurs fidèles ont été blessés pendant l'attaque. L'Autorité palestinienne, responsable de la sécurité dans la zone, n'a pas levé le petit doigt.
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par Bassam Tawil • 1er janvier 2023
Plusieurs sondages, à commencer par le plus récent, indiquent que la plupart des Palestiniens aspirent à la mort du plus grand nombre possible de juifs et à l'anéantissement d'Israël. La popularité croissante du Hamas montre que la plupart des Palestiniens ont clairement fait leur l'objectif du groupe islamiste de détruire Israël. Photo : des miliciens du Hamas paradent sur des camions chargés de roquettes dans une rue de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza, le 27 mai 2021. (Photo de Thomas Coex/AFP via Getty Images)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken avait à peine réaffirmé le soutien de l'administration Biden à la "solution à deux États", que les Palestiniens ont à nouveau rejeté l'idée même de partage et réaffirmé leur soutien à toujours plus de terrorisme contre Israël. Un sondage du Centre palestinien d'enquête et de recherche sur la politique (CPERP), rendu public le 13 décembre, et plusieurs déclarations du Hamas, la milice islamiste palestinienne qui contrôle la bande de Gaza, ont vendu la mèche. Selon ce sondage, 69% des Palestiniens pensent que la « solution à deux États » n'est plus adaptée ni faisable. Pire, 72% des Palestiniens interrogés estiment que les chances de création d'un État palestinien aux côtés d'Israël dans les cinq prochaines années sont minces ou inexistantes.
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par John Richardson • 17 décembre 2022
Source Image iStock
La Chine a installé pas moins de 54 commissariats de police à l'étranger. Selon un rapport de Safeguard Defenders, une ONG de défense des droits de l'homme, 30 pays sont concernés dont les États-Unis (New York), le Canada, l'Espagne, l'Italie, la France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Hongrie, le Portugal, la République tchèque, le Brésil, l'Argentine et le Nigeria. La plupart de ces commissariats sont situés en Europe ; neuf en Espagne, quatre en Italie et trois à Paris entre autres. Selon Peter Dahlin, directeur de Safeguard Defenders, ces postes de police ne sont que la pointe émergée de l'iceberg : « Nous sommes convaincus qu'il y en a beaucoup plus. Ces postes de police relèvent de deux juridictions seulement - Fuzhou et Qingtian, d'où sont originaires la plupart des Chinois qui résident en Espagne - mais la Chine reconnait elle-même que dix juridictions sont concernées. Il pourrait donc y en avoir cinq fois plus au moins ».
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