Le 4 juillet, sur une petite route du Lot-et-Garonne, dans le Sud-Ouest de la France, une jeune gendarme, Mélanie Lemée, âgée de 25 ans, a tenté d'arrêter Yacine E., un conducteur en excès de vitesse. Le conducteur a accélé et l'a écrasée délibérément. Elle a été tuée sur le coup. Sur la photo: des gendarmes portent le cercueil de Mélanie Lemée lors de ses funérailles à Mérignac, près de Bordeaux, le 9 juillet 2020 (photo de Philippe Lopez / AFP via Getty Images) |
Lyon, le 20 juillet, 3 heures du matin. Un quartier tranquille. Une jeune femme promène son chien dans la rue. Une voiture écrase le chien. Le conducteur s'arrête, recule, et écrase la jeune femme. Il avance à nouveau, à toute vitesse, et traîne son cadavre sur huit cent mètres. Des personnes réveillées par le bruit notent le numéro d'immatriculation de la voiture. Les policiers qui arrivent sur les lieux sont horrifiés. Le corps de la jeune femme a été démembré. Son corps a été déchiqueté. Un bras est resté près du corps du chien. La main tenait toujours la laisse. Le nom de la jeune femme était Axelle Dorier. Elle était infirmière, âgée de seulement 23 ans.
Le ministère français de la Justice a demandé à la police de ne pas divulguer le nom du tueur. Un policier anonyme l'a quand même publié sur les réseaux sociaux. Le nom du tueur est Youssef T. Il conduisait sous influence et sans permis. Le procureur chargé du dossier l'a mis en examen pour "homicide par imprudence". Il est en prison en attendant son procès. Il risque une peine maximale de dix ans de prison. Des Lyonnais ont souhaité organiser une marche pacifique pour rendre hommage à la jeune infirmière et pour demander au gouvernement une plus grande sévérité envers les criminels. Les parents de la jeune femme s'y sont opposés: ils ont dit qu'ils n'avaient "aucune haine" pour le tueur.
Ce n'a pas été le seul acte barbare commis en France au cours du mois de juillet. Le 4 juillet, sur une petite route du Lot-et-Garonne, dans le Sud-ouest du pays, une jeune gendarme, Mélanie Lemée, 25 ans, a tenté d'arrêter une voiture qui roulait à grande vitesse. Le conducteur a accéléré et l'a écrasée délibérément. Elle a été tuée sur le coup. Les autres gendarmes présents sur les lieux ont rapidement trouvé le conducteur. L'un d'eux a donné le nom de celui-ci à un journaliste. Le nom du conducteur est Yacine E. Lui aussi conduisait sous influence et sans permis. Les parents de Mélanie Lemée ont accepté une marche pacifique pour leur fille, mais ont eux aussi déclaré qu'ils n'avaient «aucune haine» pour le meurtrier. Ils ont même ajouté qu'ils avaient de la compassion pour lui, car "sa vie est détruite".
Un troisième acte barbare s'est produit le 5 juillet à Bayonne, une petite ville du Pays basque français. Un chauffeur de bus, Philippe Monguillot, 59 ans, a refusé de permettre à deux jeunes hommes de monter à bord sans billets ni masques. Les deux jeunes hommes ont immédiatement commencé à le frapper violemment et l'ont forcé à sortir de son bus. Deux autres jeunes hommes les ont rejoints et ont commencé à le frapper eux aussi. Ils l'ont laissé sur un trottoir, couvert de sang et agonisant. Il a été conduit a l'hôpital en état de coma cérébral. Ses proches, venus le voir et ont déclaré que son visage avait été complètement détruit. Il est mort deux jours plus tard. Les quatre tueurs ont été identifies et sont en prison. Les journalistes connaissent leurs noms, mais ont initialement décidé de ne pas les publier. Les policiers les ont quand même divulgués: Mohamed C., Mohammed A., Moussa B., Selim Z. Une marche pacifique a eu lieu. L'épouse de Philippe Monguillot a déclaré que sa vie était détruite et qu'elle ne savait pas si la justice ferait son travail.
Des actes tout aussi horribles se produisent chaque jour en France depuis des années. Ils sont de plus en plus nombreux. Leurs auteurs sont généralement de jeunes adultes, âgés tout au plus d'une vingtaine d'années. Tous sont des immigrants venus du monde musulman. Ils ne sont pas islamistes et n'ont aucun motif politique ou religieux. Ils ne montrent en général aucun remords.
Ils sont décrits par les psychiatres qui les examinent comme pratiquant une "violence gratuite": une violence sans but autre que celui de jouir de la violence. Ils semblent n'avoir aucun respect pour la vie humaine ou pour les lois.
Maurice Berger, psychiatre chargé de soigner des jeunes de ce genre, a récemment publié un livre, Sur la violence gratuite en France. "La violence gratuite", écrit-il, "peut désormais se produire n'importe quand, n'importe où et frapper n'importe qui". "Un acte de violence gratuite, ajoute-t-il, "se produit toutes les 44 secondes en France ... Tout citoyen peut y être confronté. Si vous ne voulez pas compromettre vos chances de survie, vous devez vous soumettre, baisser les yeux, accepter humiliation."
Parfois, comme pour ce qui concerne Axelle Dorier, la soumission n'est pas possible: Axelle Dorier n'a eu aucun contact avec son assassin jusqu'au moment où il l'a écrasée. Parfois - si l'on est chauffeur de bus ou membre de la police ou de la gendarmerie – faire son travail ne permet pas de se soumettre.
Les familles des victimes, elles, peuvent se soumettre, et le font souvent. Leurs membres reçoivent ensuite les félicitations des autorités politiques et des médias. Quelques jours après l'attentat terroriste au Bataclan à Paris en 2015, Antoine Leiris, le mari d'une femme torturée et tuée à l'intérieur des lieux, a posté une lettre aux terroristes sur Facebook. Il a dit qu'il comprenait leurs motivations et ne les détestait pas. Il a ajouté qu'il n'était pas en colère et qu'il devait continuer à vivre sa vie. La lettre a été immédiatement partagée par des centaines de milliers de personnes sur les réseaux sociaux. Une maison d'édition a demandé à l'auteur de la lettre d'ajouter des éléments et de faire de la lettre un livre. Le livre, Vous n'aurez pas ma haine, est devenu un best-seller.
Les autorités judiciaires se soumettent elles aussi. Demander à la police de ne pas donner le nom des tueurs est une tentative de cacher la vérité et d'empêcher le public de savoir exactement qui en France commet ces actes. Cacher leurs nom montre une volonté d'apaiser les tueurs: lorsqu'un tueur a un nom chrétien, il est immédiatement publié en première page des journaux. Cacher leurs noms montre aussi une peur des communautés auxquelles appartiennent les tueurs et une peur de la colère du reste de la population française.
Les autorités politiques se soumettent elles aussi. Elles savent que les votes musulmans comptent de plus en plus. Commentant les meurtres d'Axelle Dorier, Mélanie Lemée et Philippe Monguillot, le Président Emmanuel Macron les a qualifiés d '"incivilités" regrettables, puis est rapidement passé à un autre sujet. Le nouveau Ministre de la Justice français, Eric Dupond-Moretti, avocat, a répondu à un journaliste qui lui a demandé ce qu'il pensait de ceux qui demandaient au gouvernement de sévir davantage contre la criminalité que "La justice doit être garante de la paix sociale". Il a ajouté que sa tâche la plus importante à l'heure actuelle était d'assurer le rapatriement des djihadistes français emprisonnés en Syrie et en Irak, "parce que ce sont sont citoyens français et que le devoir de la France est de s'assurer qu'ils échappent à la peine de mort".
Seule Marine Le Pen, chef du parti de droite du Rassemblement national, a tenu des propos plus fermes:
"Quel niveau de barbarie faut-il atteindre pour que le peuple français dise stop à cet ensauvagement de notre société ? Combien de policiers, gendarmes, conducteurs de bus, jeune filles ou jeunes garçons massacrés faut-il ?"
Immédiatement, les grands médias l'ont accusée d'avoir jeté de l'huile sur le feu et d'être une extrémiste irresponsable.
"La France subit une colonisation inversée", a commenté le journaliste, Éric Zemmour.
"Des populations venant majoritairement de pays autrefois colonisés par la France se sont installées en France sans aucune intention de s'intégrer. La plupart vivent dans des quartiers où règnent désormais les lois de l'islam et où les imams répandent la haine de la France. Les gouvernements successifs ont permis à ces quartiers de grandir, en croyant que la haine de la France et des Français pourrait être endiguée."
"La haine de la France et des Français a pris la forme d'émeutes et d'actes terroristes. Elle prend désormais la forme d'agressions et de meurtres. Et dans un geste de soumission, les autorités du pays disent que la haine n'émane pas de ceux qui tuent, mais de ceux qui veulent réagir et disent qu'il faut mettre fin aux agressions et aux meurtres. Il s'agit d'une attitude suicidaire,"
"Je pense que la France en est à un stade de coma et de mort avancé", a déclaré Michel Onfray, auteur et philosophe dans une interview. Le signe principal, a-t-il dit, était la disparition du christianisme, sur lequel reposent les valeurs et l'éthique qui ont imprégné le pays pendant des siècles". Il a noté que les églises sont vides, les cathédrales incendiées, et que la profanation des lieux de culte chrétiens s'amplifie face à l'indifférence générale. "Le christianisme disparaît rapidement", a-t-il ajouté. "Nous sommes dans une civilisation épuisée. Nous n'aimons que ce qui nous déteste, tout ce qui nous détruit est perçu comme formidable. Il faut détruire la vérité, l'histoire ... Nous n'enseignons plus l'histoire de France et nous ne disons plus ce que notre civilisation a accompli. Nous parlons seulement de notre civilisation pour la dénigrer."
Il a conclu qu'il ne croyait pas à un réveil, mais qu'il se battrait jusqu'au bout: "Il faut se lever, résister".
Le nombre d'actes anti-juifs en France a augmenté ces dernières années. Des dizaines de milliers de Juifs sont partis. Une vague d'émigration vide progressivement la France de sa population juive. Beaucoup de Juifs qui vivent encore en France ont abandonné les villes et les quartiers où ils vivaient et se sont installés dans des zones temporairement plus sûres. Les Chrétiens français sont considérés comme des infidèles par les imams des zones de non droit; ils sont des proies faciles pour des milliers de jeunes hommes imprégnés d'une haine de la France et des Français, et que l'attitude de soumission des autorités ne dissuade pas.
Le 30 mai, à Paris, a eu lieu une manifestation d'immigrants illégaux, principalement originaires d'Afrique du Nord et subsaharienne. Bien que la manifestation ait été interdite par le gouvernement, la police a reçu l'ordre de ne pas intervenir. Même si tous les manifestants ont enfreint la loi, seuls 92 participants ont été appréhendés, puis rapidement relâchés. Deux semaines plus tard à Paris, une autre manifestation a eu lieu: en soutien à la famille d'Adama Traoré, un criminel africain décédé alors qu'il résistait à son arrestation. Cette manifestation a également été interdite par le gouvernement, et la police a de nouveau reçu l'ordre de ne pas intervenir. Des manifestant ont crié "Mort à la France", et parfois "Sales Juifs". Ni le gouvernement ni les grands médias ne l'on dit et n'ont été choqués. Des jeunes Français appartenant à Génération Identitaire, un mouvement de défense de la France et de la civilisation occidentale, se tenaient sur un toit et ont déployé une banderole disant: «Justice pour les victimes du racisme anti-blanc». Un homme est monté sur le toit de l'immeuble pour détruire la bannière. Lors d'entretiens avec les chaînes de télévision, il a été décrit pendant des jours comme un héros de la "lutte contre le fascisme". Les jeunes Français qui avaient deployé la banderole ont, quant à eux, été arrêtés et accusés d'"incitation à la haine".
Du 16 au 18 juin, à Dijon (156 000 habitants), la capitale de la Bourgogne, des combats de rue ont opposé un gang de trafiquants de drogue tchétchènes à un gang de trafiquants de drogue arabes. Des armes militaires ont été utilisées - ceci dans un pays où il est interdit de porter des armes. Le gouvernement a de nouveau demandé à la police de ne pas intervenir. Le conflit entre les deux gangs s'est finalement réglé dans une mosquée, sous la supervision d'imams. La police a demandé aux habitants de Dijon de ne pas quitter leurs maisons et d'être extrêmement prudents jusqu'à la fin des combats. La police a procédé à quelques arrestations, mais seulement quand le calme est revenu.
Le 26 juillet, une cérémonie a été organisée à Saint-Étienne-du-Rouvray, petit village de Normandie où, il y a quatre ans, le père Jacques Hamel, 86 ans, a été assassiné par deux jeunes islamistes alors qu'il disait la messe. Le ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin est venu prononcer un discours condamnant la "barbarie islamique". "Tuer un prêtre, au cœur d'une église", a-t-il dit, "c'est essayer d'assassiner une partie de l'âme nationale". Il n'a pas rappelé qu'au momentdu meurtre, l'église était presque vide: quatre fidèles âgés ont dû ont dû impuissants, assister à un acte atroce. Darmanin a ajouté qu'il était satisfait que les Français n'aient pas cédé à la colère, et aient plutôt choisi la "paix".