Début mars, le gouvernement suédois a annoncé que les contrôles renforcés instaurés au pont frontière d'Öresund seront prolongés et pourraient même devenir permanents. Le problème desdits contrôles est qu'ils doivent être obligatoirement assortis de périodes d'interruption. La loi suédoise n'autorise le gouvernement à durcir les contrôles aux frontières que sur des périodes limitées à six mois. Une carence de deux semaines doit obligatoirement précéder chaque renouvellement. La prochaine interruption des contrôles aura lieu du 4 au 17 juillet. Nombreux sont ceux qui craignent que des dizaines de milliers de migrants n'en profitent. A son apogée, fin 2015, la Suède a accueilli 9 000 migrants par semaine. Cette année, le ratio s'est stabilisé autour de 600 à 700 migrants par semaine.
Le premier ministre Stefan Löfven a récemment déclaré : « Le nombre de personnes qui arrivent en Suède a diminué de manière drastique. La plupart demandent asile à l'Union européenne. Tel était l'enjeu ».
Selon le gouvernement, « l'ordre public et la sécurité intérieure de la Suède » seraient en péril si les contrôles d'identité et les contrôles aux frontières devaient cesser.
Morgan Johansson, ministre de la justice et de l'immigration, a remarqué que le maintien des contrôles aux frontières envoyait un signal fort au demi-million de migrants qui résident illégalement en Allemagne. Aucun ministre n'a fait savoir comment la Suède pourrait éviter d'être envahie par ces mêmes personnes pendant les deux mois de carence du contrôle renforcé aux frontières.
2 Mars : un sondage du journal Aftonbladet réalisé par l'institut Inizio, indique que 46% des femmes suédoises éprouvent un sentiment d'insécurité quand elles circulent seules la nuit. Celles qui passent outre leur peur expliquent qu'elles marchent en gardant un contact téléphonique constant avec une amie ou un membre de leur famille.
4 Mars : un jeune homme de 19 ans a été mortellement poignardé à la gorge au centre d'accueil des demandeurs d'asile du village de Storå. La police a appréhendé trois suspects, tous résidents au centre d'accueil, mais un seul a été maintenu en garde à vue. Ce meurtre a causé une vive émotion chez les villageois. « Je m'inquiète pour tout, je ne sors plus la nuit » a déclaré une habitante de Stora au micro de la radio publique, Sveriges Radio.
4 Mars : Morgan Johansson, ministre de la justice et de l'immigration, a expliqué que les de demandeurs d'asile dont les dossiers sont rejetés ne pourront plus prétendre à un logement gratuit ni à une allocation quotidienne en argent liquide. « Nous devons nous assurer qu'ils rentrent chez eux » a fermement déclaré le ministre. Près de 4 000 personnes sont concernées, et si les décisions sont appliquées, la moitié d'entre eux devra quitter les centres d'accueil. « Nous avons besoin de ces places pour d'autres demandeurs d'asile ; il faut s'assurer que ceux dont les demandes ont été rejetées déménagent et quittent le pays » a dit Johansson. Mais avant que la décision entre en application, le conseil constitutionnel doit donner son avis ;
5 Mars : une nouvelle étude sur le style de vie des jeunes migrants (90% des personnes interrogées sont musulmanes) a montré que la « culture de l'honneur » qui règne en maître dans les écoles suédoises amène les jeunes musulmans à vivre sur une autre planète que leurs homologues suédois. Cette recherche basée sur des entretiens menées auprès de 1 100 adolescents d'âge scolaire confirme la plupart des travaux antérieurs, à savoir que 83% des filles n'ont pas le droit d'avoir des amis de sexe masculin, et 62% des garçons n'ont pas droit à des amies filles. Un sur deux (51%) a entretenu des relations qu'il a gardé secrètes, 30% se voit interdire toute relation amoureuse avec une personne d'une autre appartenance ethnique et 65% reconnaissent que leurs parents ont évoqué la question du mariage avec eux.
Amineh Kakabaveh, président de l'association qui a mené l'étude, a expliqué au journal Södra Sidan que ces chiffres révèlent le poids des structures familiales patriarcales : « Pourquoi devrions-nous accepter ces règles alors que la loi suédoise impose l'égalité des droits ? Il est gênant que depuis 2005, date de notre dernière enquête sur le sujet, rien n'ait changé ».
6 Mars : Le journal anglais Daily Mail a accusé son homologue suédois Aftonbladet d'avoir truqué une information relative au lynchage d'un enfant des rues marocain à la Gare centrale de Stockholm, le 29 janvier dernier. En dépit du flou de l'article d'Aftonbladet consacré à une « bande de vigiles de 200 personnes » et malgré l'incapacité de la police à confirmer l'événement, l'information a fait le tour du monde. Sue Reid, reporter du Daily Mail, dépêchée à Stockholm, a constaté que l'événement avait été gonflé hors de toute proportion. « Cela pose la troublante question de savoir si ce lynchage anti migrants a eu lieu de la manière dont il a été décrit » a écrit Sue Reid.
Nul doute que cet article du Daily Mail a une nouvelle fois embarrassé l'ambassade suédoise à Londres. L'ambassadeur avait déjà exprimé son mécontentement contre la « campagne menée contre la Suède et sa politique d'immigration », et l'image très négative de la Suède qui en découle.
6 Mars : Depuis le 20 février, huit femmes d'Östersund ont été agressées sexuellement ou violées. A l'issue de ces agressions sexuelles en série, la police a averti publiquement que la sécurité des femmes ne pouvait plus être assurée la nuit. Un communiqué qui a été vertement critiqué. Le maire d'Östersund, AnnSofie Andersson, a affirmé sa conviction que la police et la municipalité avaient d'autres moyens à leur disposition. Elle a ajouté que la police « aurait dû venir consulter le maire avant d'émettre un avis de ce genre ». Le communiqué de la police a permis l'émergence de nouvelles plaintes. La police concentre ses recherches sur neuf cas d'agressions sexuelles en bande, lesquelles pourraient bien être le fait d'une seule et même bande.
7 Mars : Le jeune syrien qui a mortellement poignardé Arminas Pileckas, 15 ans, à l'école Göingeskolan de Broby ne sera pas mis en examen pour meurtre. Aucune peine ne parait même envisageable alors que l'enquête a démontré sa culpabilité. La responsabilité pénale en Suède commence à 15 ans et le meurtrier affirme n'être âgé que de 14 ans. Arminas Pileckas, d'origine lithuanienne, jouissait d'une bonne réputation dans l'établissement scolaire qu'il fréquentait. L'émotion soulevée par son assassinat était d'autant plus grande qu'il a été tué en protégeant une camarade de classe des avances sexuelles du meurtrier. Le père du meurtrier a expliqué au journal Aftonbladet que l'établissement scolaire était responsable du coup de poignard dans le dos d'Arminas.
« L'école n'a rien fait pour aider mon fils à restaurer son honneur [la victime avait bloqué ses avances sexuelles]. Et mon fils devait rencontrer [Arminas] tous les jours à l'école. Il en était très bouleversé ».
7 Mars : Un chauffeur d'autobus a été mis à pied pour avoir partagé sur Facebook un certain nombre de posts critiques sur l'immigration. L'employeur a justifié sa décision par la crainte que le chauffeur n'ait un comportement discriminateur vis-à-vis de certains passagers. Le tollé a été tel que la compagnie de transports a dû autoriser le chauffeur à reprendre son poste dès le lendemain. La compagnie de transports a reconnu que le chauffeur en question n'avait jamais maltraité quiconque et a finalement admis que, après tout, la liberté d'expression faisait partie des libertés constitutionnelles suédoises.
7 Mars : « L'enfant réfugié non accompagné » originaire d'Afghanistan qui, le 9 décembre 2015, a mis le feu au centre d'accueil des demandeurs d'asile d'Uppsala où il résidait, a été condamné à une peine d'enfermement dans un centre de détention pour mineurs. Le bâtiment a été complètement détruit et les dégâts se montent à cinq millions de couronnes (530 000 €). L'Afghan qui affirme être âgé de 16 ans semait déjà la pagaille dans l'établissement. A la veille de l'incendie, il a bombardé le personnel avec tous les objets qui lui tombaient sous la main. La nuit de l'incendie, il lui avait été interdit de sortir tard le soir pour acheter des bonbons. Furieux, il a menacé de détruire la télévision que le personnel s'est empressé de déplacer dans un bureau. Il a alors menacé de « tout détruire s'il n'obtenait pas la permission de sortir ». Tôt le lendemain, il a mis le feu au bâtiment obligeant le personnel et les autres résidents à dû fuir pour demeurer en vie.
9 Mars : Les clients et visiteurs du centre commercial de Hallunda se sont enfuis paniqués quand un cambrioleur masqué a surgi, arme automatique au poing. Des complices ont utilisé une voiture pour défoncer la vitrine d'un bijoutier. Ils étaient occupés à tout piller quand une personne âgée a tenté d'intervenir. « Je me suis dirigé vers l'un d'eux, mais il m'a frappé puis m'a menacé de son arme » a déclaré le courageux client au Nyheter Idag, un site d'information en ligne. Plusieurs coups de feu ont été tirés, mais personne n'a été blessé. Jusqu'à présent, personne n'a été arrêté.
10 Mars : un Irakien de nationalité suédoise a été condamné à un an de prison pour avoir maltraité sa femme et son enfant. Il essayait de forcer les deux femmes à porter le voile. Quand elles ont refusé, il les a battues puis menacées avec un couteau.
10 Mars : Deux familles de demandeurs d'asile ont été si mécontentes du logement qui leur a été proposé sur la rue Nygatan, dans un quartier en vue au centre de Norrköping, qu'elles ont refusé de descendre du bus, bloquant ainsi le trafic. La police a déclaré au quotidien local Norrköpings Tidningar :
« Nous restons sur place car la situation est un peu confuse. Les familles ne sont pas satisfaites du standard de l'appartement et ont refusé de descendre du bus. Nous parlons avec elles et tentons de faire intervenir l'antenne locale des services sociaux ou les services d'immigration ».
10 Mars : Le street artist Dan Park, plusieurs fois condamné pour « discours de haine », a une nouvelle fois été arrêté. L'accusation, lui reproche d'avoir diffusé sur les réseaux sociaux, en mai, juin et septembre 2015, des « remarques condescendantes sur l'appartenance ethnique de certaines personnes ».
La justice suédoise - qui a pris l'habitude de laisser les violeurs s'en tirer avec une « tape sur les doigts » - se déchaîne contre l'artiste et ses images provocantes de Roms, de noirs et de musulmans. En octobre 2014, le fait d'exposer son travail dans une galerie d'art lui a valu cinq mois de prison.
Lars Vilks est le seul artiste suédois à s'être dressé pour défendre le droit à la liberté d'expression artistique de Dan Park. Il vit lui-même sous une constante menace de mort pour avoir dessiné le prophète Mahomet en « chien de carrefour » en 2007. Lars Vilks a échappé à plusieurs tentatives de meurtre. En février 2015, il a été la cible d'une attaque terroriste ou deux personnes ont trouvé la mort. Vilks n'a dû sa survie qu'à l'action résolue de ses gardes du corps.
Au Danemark, le traitement médiatique et institutionnel de Dan Park est sensiblement différent. La chaîne de télévision publique Danmarks Radio a diffusé un documentaire d'une heure sur cet artiste qui affirme aujourd'hui que la Suède met en œuvre une politique similaire à celle des nazis contre « l'Art dégénéré » ; une politique ou l'Etat emprisonne les artistes dont les œuvres relèvent d'un art « répréhensible ».
10 Mars : au cours des deux dernières années, les services de sécurité suédois ont identifié, dans le flot des demandeurs d'asile, une soixantaine de terroristes ou personnes représentant une menace pour la sécurité nationale. Les services d'immigration ont cependant refusé que ces personnes soient expulsées en raison du risque mortel qu'elles encourraient dans leur pays d'origine. « La Suède ne pratique pas la peine de mort ; nous ne pouvons donc envoyer des personnes à la mort » a déclaré Mikael Ribbenvik, directeur général des Services d'immigration au micro de la chaine publique Sveriges Television. Les personnes en question sont des terroristes avérés, parfois en relation avec des groupes islamistes comme l'Etat islamique (ISIS), des criminels de guerre et des espions travaillant pour une puissance étrangère.
12 Mars : Des parents d'élèves ont pris la décision de ne plus envoyer leurs enfants à l'école Centralskolan de Kristianstad en raison des violences commises par des migrants récemment scolarisés. Des écoliers ont été battus, frappés, étranglés et exposés à toutes sortes d'abus au sein de l'établissement qui a accueilli un grand nombre d'élèves d'origine étrangère. Le directeur de l'école et les enseignants ont exhorté les élèves à « s'éloigner » quand des bagarres ou des conflits éclatent avec les enfants migrants.
12 Mars : Des familles suédoises ont été expulsées de leurs appartements à Örebro, leur immeuble ayant été vendu pour être transformé en centre d'accueil pour demandeurs d'asile. Les locataires ont été informés par lettre qu'ils avaient trois mois pour déménager sous peine d'expulsion s'ils dépassaient ce délai. « Je vis ici depuis quatre ans, je paye mon loyer et les charges. Et maintenant, je suis jeté dehors » a déclaré Roger Lund, l'un des locataires au journal local Nerikes Allehanda. Les propriétaires affirment que les locataires résidaient dans un bâtiment « précaire » susceptible de faire l'objet d'un avis de démolition et que ce cadre juridique permettait de résilier leurs contrats de location avec un préavis court.
14 Mars : La dégringolade catastrophique du niveau scolaire des collèges suédois telle qu'elle a été mesurée et mise en lumière par le Programme international de l'OCDE pour le suivi des acquis des élèves de 15 ans (PISA) est la conséquence de l'immigration massive en provenance de pays du tiers monde. Telle est la conclusion d'un rapport de l'Agence nationale pour l'éducation (Skolverket) qui indique que 85% de cette baisse du niveau est imputable à la scolarisation massive d'élèves en cours d'année scolaire et à une performance plus faible de ces élèves par rapport à d'autres.
14 Mars : Un immigrant de 25 ans originaire d'Afrique du nord a été condamné à la prison, puis à l'expulsion pour le viol d'une femme suédoise. L'homme avait commencé à masser la jeune femme quand il a commencé à lui lécher les oreilles avant de la violer. La femme du violeur a juré à la cour que son mari était un parfait gentleman. Au cours du procès, le violeur a nié vigoureusement avoir fait des avances sexuelles à la cliente : « seul Dieu sait comment mon ADN s'est retrouvé dans ses oreilles » a-t-il déclaré.
14 Mars : Un groupe d'autodéfense qui s'est baptisé « Les Soldats d'Odin » a commencé à patrouiller les villes suédoises dans le but affiché de prévenir les viols et autres agressions. La police qui se plaint constamment d'être en sous-effectif pour justifier qu'elle ne patrouille pas dans les rues a brusquement trouvé les moyens de s'en prendre aux vigiles et de partir à leur recherche.
Les Soldats d'Odin ont été fondés en 2015 en Finlande, en réaction à la politique d'immigration. Mika Ranta, le fondateur, passe pour avoir appartenu autrefois à une organisation néonazie. En très peu de temps, les effectifs des Soldats d'Odin ont connu une croissance exponentielle au point que le mouvement est aujourd'hui implanté dans plus de vingt villes suédoises. Mikael Johansson, porte-parole du mouvement, a déclaré au journal en ligne Fria Tider, qu'il aimerait que la police ait les moyens d'accomplir le « travail » qu'eux-mêmes effectuent aujourd'hui.
17 Mars : Un Somalien âgé de 19 ans a été jugé pour des agressions en série contre des personnes âgées. Plusieurs de ses victimes ont également été blessées au cours de l'agression. Une femme de 76 ans a ainsi été mordue à la main. Après avoir effectué un retrait de 10 000 couronnes (1000€), elle s'est dirigée vers un magasin sans remarquer qu'elle était suivie. A l'intérieur de la boutique, quand elle a saisi son portefeuille, le voleur a tenté de le lui subtiliser. Mais elle s'est défendue et le Somalien lui a alors mordu la main. L'homme a été mis en examen pour cinq chefs d'inculpation ayant trait au vol aggravé, tous commis sur des personnes âgées de 75 à 85 ans. L'une d'elles a ainsi perdu 15 000 couronnes (1500 €). L'homme a déjà été condamné pour vol aggravé, cambriolage aggravé, agression contre un officier de police et violences au cours d'une arrestation. Il est de nationalité suédoise et vit de l'aide sociale.
18 Mars : L'émission de télévision australienne 60 minutes a diffusé un reportage sur sa visite de Rinkeby, un faubourg de Stockholm ou ils ont été victimes d'une agression. Les images de l'attaque avaient déjà circulé bien avant la diffusion de l'émission, mais elles avaient été mises en doute et tournées en ridicule parce que le guide de l'équipe australienne, Jan Sjunnesson, du site d'information en ligne Avpixlat, est un opposant connu de la politique d'immigration. Désormais, le doute n'est plus permis : chacun a pu voir comment l'équipe a été agressée à peine descendue de voiture, et chacun a pu aussi écouter le refus de la police d'escorter les journalistes « pour ne pas provoquer » les résidents de la zone.
18 Mars : Le gouvernement a annoncé qu'à l'automne, les « enfants réfugiés non accompagnés » subiront des tests d'âge. Depuis des années, la classe politique suédoise clame que les tests d'âge sont impossibles à mener, ce qui a incité des hommes adultes à se faire passer pour des enfants.
21 Mars : Trois migrants en provenance du Moyen Orient ont été reconnus coupables d'incendies volontaires contre les travailleurs sociaux de Botkyrka. Le feu a éclaté à cinq endroits différents dans les bureaux des services sociaux mais aussi au domicile d'un travailleur social à Värmdö. Il semblerait que le frère d'un des accusés, souffrant d'un handicap, avait été pris en charge par les services sociaux. Le tribunal a jugé que les incendies relevaient d'une « campagne planifiée et systématique contre les services sociaux de Botkyrka ». Deux des accusés ont été condamnés à 18 mois de prison, mais le troisième a été laissé en liberté surveillée.
22 Mars : La municipalité de Sollefte a découvert ce qui, pour de nombreux Suédois, relevait de l'évidence : de nombreux adultes se font passer pour des « enfants réfugiés non accompagnés ». Le centre d'accueil pour enfants de la municipalité de Sollefte a ainsi pris la décision d'expulser trois d'entre eux.
Majed Safaee, un élu de Sollefte, a déclaré au micro de Sveriges Television que « nous ne parlons pas d'un dépassement de majorité d'une année ou deux, ici ou là. Nous affirmons qu'il s'agit d'adultes accomplis qui n'ont pas leur place dans un foyer pour enfants non accompagnés. Nos opérations d'accueil doivent fonctionner, et elles ne le peuvent pas si des adultes vivent avec des enfants ».
La décision a été immédiatement critiquée par le journaliste. « Le mal était fait pour les trois enfants réfugiés. Dès qu'il a été avéré qu'ils avaient plus de 18 ans, ils ont été libérés de leur tutelle et ont perdu tout droit à une aide financière comme l'exige la loi sur l'aide sociale. Ils sont maintenant livrés à eux-mêmes ».
23 Mars : Les services d'immigration ont fini par admettre du bout des lèvres que les chrétiens étaient persécutés par les musulmans dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile de Suède. Les services d'immigration ont dit que quelque chose serait fait pour y remédier. Peut-être. Ils ont toutefois refusé de séparer les chrétiens des musulmans parce que « la ségrégation dans les centres d'asile irait à l'encontre des valeurs démocratiques de la Suède ».
Quand le Patriarche de l'église syriaque orthodoxe, Mgr Ignatius Afrem Karim II, a écrit une lettre au ministre chargé de l'immigration et au directeur général des services d'immigration, pour demander qu'un accueil spécifique soit réservé aux chrétiens et à d'autres minorités religieuses menacées par les musulmans, il a obtenu la réponse suivante :
« Nous examinons la possibilité d'une offre limitée de logements séparés pour les personnes qui éprouvent aujourd'hui un sentiment d'insécurité en raison du comportement d'autres personnes. Ces lieux seront ouverts à toute personne ayant besoin d'un refuge sans tenir compte de sa nationalité ou de ses croyances religieuses »
23 Mars : A Malmö, ville à forte composante immigrée, plusieurs fusillades ont éclaté au cours d'une même soirée sans que la police ait pu établir de lien entre elles. Dans le quartier de Lindängen, la police a trouvé deux hommes blessés et un autre sévèrement battu ; à Rosengård, un chauffeur de taxi a indiqué que des coups de feu ont été tirés sur un client qu'il était chargé de transporter ; et enfin, un homme a été trouvé blessé par balles dans un appartement d'Augustenborg. Par chance, tout le monde a survécu.
25 Mars: Dan Eliasson, le très controversé chef de la police nationale, a pris une décision unilatérale : embaucher 700 nouveaux policiers avant que le parlement ne vote une augmentation de son budget. Que le premier flic du pays outrepasse la loi est assez peu orthodoxe, mais Eliasson a expliqué qu'il n'avait pas le temps d'attendre un feu vert du gouvernement et qu'un accroissement des effectifs devenait urgent.
« Je n'ai fait qu'anticiper la décision du parlement et j'ai demandé aux régions d'embaucher plus de policiers, même si elles n'ont pas encore le budget pour le faire. Je crois et j'espère que le parlement et le gouvernement ont conscience du sérieux de la situation et qu'ils nous donneront les moyens d'y faire face après coup ».
29 Mars : « Nègre » est désormais officiellement banni du vocabulaire suédois. En un court laps de temps, plusieurs personnes ont été condamnées pour « discours de haine » après avoir utilisé ce mot, à l'écrit ou à l'oral. En mars, un homme âgé d'une trentaine d'années a été reconnu coupable d'« expressions désobligeantes et de diffusion de contenus hostiles à ce groupe ethnique ». Il s'exprimait sur le forum Internet Flashback ou il utilisait « des mots tels que nègres assortis de commentaires et remarques désobligeantes ». Le tribunal l'a laissé en liberté, mais il devra suivre un programme du Service des prisons et de la liberté surveillée.
Les utilisateurs du forum Flashback s'y expriment généralement sans risque dans la mesure où ils utilisent des pseudonymes et que les serveurs sont situés à l'étranger. Mais agissant sur la foi d'un informateur anonyme, la police a fait irruption au domicile du jeune homme, et a eu la chance de trouver son ordinateur connecté à Flashback sous le pseudonyme utilisé. La police a saisi son ordinateur, les cartes mémoires, les disques durs, un téléphone mobile et de la « propagande » du Parti des démocrates de Suède.
En octobre 2015, trois garçons âgés de 15 ans ont été condamnés par la cour d'appel du Norrland sud pour avoir « prononcé le mot « nègre » plusieurs fois » à l'école. En 2014, une jeune fille de 17 ans a été condamnée pour avoir insulté un Africain de 29 ans qu'elle a traité de nègre. La cour a estimé que le fait d'avoir été traité auparavant d'« enc... de Suédois », ne représentait pas une circonstance atténuante. Les noirs ont donc le droit de traiter les blancs de tous les noms, mais l'inverse est un délit puni par la loi.
29 Mars : Un Erythréen a été condamné à cinq ans de prison et cinq autres à huit mois de prison pour un viol particulièrement brutal commis à Ludvika en août 2015. Une femme a été attirée dans un appartement ou huit hommes l'attendaient. Un a commencé à la violer pendant que les autres la maintenaient. Elle a finalement réussi à s'échapper en sautant par la fenêtre située au second étage. La cour a acquitté deux des hommes, condamné cinq autres à dix mois de prison pour viol aggravé et un autre à cinq ans de prison. Le procureur a considéré que les hommes étaient des réfugiés et n'a donc pas demandé l'expulsion. La cour d'appel a confirmé la peine de cinq ans contre le violeur âgé de 21 ans, mais a ramené la peine des autres à huit mois pour « avoir négligé de signaler un crime ».
30 Mars : La Cour d'appel de Svea a confirmé la peine de prison à vie prononcée initialement par le tribunal de district de Göteborg contre deux hommes accusés d'avoir participé à des exécutions en Syrie en 2013. L'un des juges, Niklas Wågnert, a expliqué au micro de la radio publique suédoise, Sveriges Radio :
« La Cour d'appel a estimé que ces meurtres avaient pour but d'instiller la peur chez ceux qui ne partagent pas les opinions de l'accusé. Les méfaits sont si graves qu'ils peuvent être considérés comme ayant causé des dommages irréversibles à l'Etat de Syrie. La cour d'appel partage l'avis du tribunal de district « que de pareilles actions méritent la prison à vie ».
Une telle condamnation est plutôt inhabituelle et n'a eu qu'un précédent. En 2005, le tribunal de première instance et la cour d'appel sont tombés d'accord pour condamner pour crimes terroristes une personne ayant commis en Irak un crime financier.
30 Mars : Trois Africains ont été condamnés à quatre ans de prison et à l'expulsion pour le viol en réunion d'une femme suédoise à Ludvika en octobre 2015. Les hommes ont suivi la femme en ville et, dans une ruelle, ont sauté sur elle en formant un cercle. Ils lui ont retiré ses sous-vêtements et l'ont maintenue pendant qu'ils procédaient à un viol vaginal et anal. Les violences ont duré au moins quinze minutes tandis que la femme hurlait sans cesse à l'aide. Un homme suédois est finalement intervenu ce qui a entraîné la fuite des violeurs.
La police a retrouvé les violeurs en procédant à des tests ADN sur un certain nombre de suspects. Deux d'entre eux sont Erythréens et bénéficient d'une carte de séjour permanente depuis 2015. Le troisième est un demandeur d'asile originaire du Soudan. La cour a estimé que « compte tenu de la situation en Erythrée », l'expulsion ne pouvait être envisagée, ce qui signifie que les violeurs sont autorisés à demeurer en Suède sans limite de temps.
30 Mars : Un viol en réunion a eu lieu à bord du ferry qui relie la Suède à la Finlande. Les suspects sont six jeunes hommes. Cinq sont des immigrés et le sixième est né d'une mère suédoise et d'un père somali.
Le viol a eu lieu à l'occasion d'un voyage de groupe destiné à fêter une cérémonie de remise de diplôme de fin d'études à bord du M/S Galaxy. Deux des présumés violeurs aujourd'hui en détention préventive sont également suspectés de meurtre dans le cadre d'une enquête criminelle. Mais comme le procureur a jugé bon de ne pas les incarcérer, ils se sont retrouvés libres de participer à la croisière et d'être impliqués à nouveau dans une enquête criminelle.
A partir de ce jour, Gatestone et Ingrid Carlqvist ne sont plus associés d'une quelconque manière. Néanmoins, Gatestone conserve et assume tous les articles écrits pour lui par Ingrid Carlqvist.