Les accords d'Oslo étaient fondés sur l'illusion que l'OLP pouvait totalement changer et devenir soudain un "partenaire pour la paix" ... Il est vite devenu évident que l'Autorité Palestinienne n'était que le nouveau nom de l'OLP. Les attaques terroristes se sont rapidement multipliées. L'argent reçu par l'Autorité Palestinienne a été utilisé pour continuer à inciter au meurtre et pour récompenser les meurtriers. Sur la photo: De gauche à droite, le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, le président américain Bill Clinton et le président de l'OLP Yasser Arafat lors de la signature de l'accord Oslo I à la Maison Blanche à Washington le 13 septembre 1993. (Vince Musi / La Maison Blanche / Wikimedia Commons) |
7 août. Israël. Dvir Sorek, un étudiant âgé de 18 ans, rentrait de Jérusalem vers son école après avoir acheté des livres pour offrir un cadeau de fin d'année à ses rabbins. Il a été poignardé à mort par deux terroristes arabes.
Au moment où ses funérailles avaient lieu, pendant que son père prononçait l'éloge funèbre, les habitants du village arabe de Silwad, situé à deux kilomètres au nord, ont tiré des feux d'artifice pour célébrer l'assassinat.
Sorek était, selon toutes les descriptions disponibles, un adolescent paisible qui n'avait jamais fait de mal à personne. Parmi les livres qu'il avait achetés, l'un avait pour auteur l'écrivain israélien de gauche, David Grossman, et soulignait la nécessité de créer un État palestinien.
La seule "faute" de Sorek était d'être un Juif.
Son nom s'ajoute à la longue liste des Juifs tués ou blessés par des terroristes arabes. Certains des assassinats commis ont été plus cruels encore que celui dont il a été victime. Au mois de février dernier, à Jérusalem, Ori Ansbacher a été violée avant d'être tuée. Son assassin a déclaré: "Je voulais tuer un Juif et être un martyr." En 2011, cinq membres de la famille Fogel, dont trois jeunes enfants, ont été sauvagement égorgés. En 2014, deux meurtriers munis de haches, de couteaux et d'une arme à feu sont entrés dans une synagogue à Jérusalem au cours de la prière du matin et ont massacré cinq fidèles, puis un policier qui tentait de les arrêter. Le 13 décembre 2018, à un arrêt de bus près d'Ofra, deux jeunes Juifs ont été abattus au fusil-mitrailleur par des terroristes. Quatre jours plus tôt, sept autres Juifs avaient été attaqués par arme à feu au même endroit. Une jeune femme enceinte gravement touchée a survécu, mais, malgré les efforts des médecins, le bébé qu'elle portait est décédé. Voici quelques jours, lors d'une attaque terroriste à l'explosif sur un sentier de randonnée près de Dolev, au nord de Jérusalem, une adolescente juive a été assassinée. Son père et son frère ont été grièvement blessés.
Après chaque assassinat, des célébrations arabes semblables à celles survenues à Silwad ont lieu. Des bonbons et d'autres friandises sont distribués dans la rue. Si les assassins sont abattus par les soldats israéliens ou la police, ils sont proclamés martyrs et vénérés. Leurs portraits sont exposés dans les villes palestiniennes. S'ils ne sont pas abattus, ils sont traités en héros. Que les meurtriers soient abattus ou qu'ils soient arrêtés, jugés et emprisonnés en Israël, leurs familles reçoivent de l'Autorité Palestinienne, une allocation mensuelle d'un montant supérieur au salaire moyen palestinien. Parfois, les mères des meurtriers disent à quel point elles sont fières des actes de leurs fils.
La dépravation inhérente à l'assassinat de civils innocents, les célébrations qui suivent les assassinats, le prestige accordé aux assassins, les paiements alléchants accordés en guise de récompense et la fierté des mères découlent d'une incitation à la haine des Juifs qui est injectée dans l'esprit de les Arabes palestiniens par les institutions palestiniennes.
Les manuels utilisés dans les écoles palestiniennes sont remplis d'appels à l'assassinat de Juifs, ce jusque dans des domaines tels que les mathématiques. Les journaux de l'Autorité Palestinienne publient régulièrement des caricatures antisémites dignes de celles publiées dans Der Stürmer, le journal nazi allemand. Le 13 août 2019, le Comité pour l'Elimination de la Discrimination Raciale de l'ONU a consacré une journée entière à l'analyse de la propagande antisémite diffusée par les médias de l'Autorité Palestinienne. Les données présentées étaient accablantes. La conseillère juridique de l'organisation UN Watch, Dina Rovner, a souligné que les médias de l'Autorité Palestinienne "perpétuent des stéréotypes antisémites tels que : les Juifs sont avides, les Juifs font partie d'un complot visant à contrôler le monde, ce sont des tueurs de bébés, ils empoisonnent les Palestiniens et volent leurs organes ".
L'Autorité Palestinienne est fondamentalement une organisation terroriste vouée à la destruction d'Israël et des Juifs israéliens par tous les moyens.
Jusqu'à la publication de la Déclaration de Venise en 1980, les neuf États membres de la Communauté européenne considéraient l'OLP comme un groupe terroriste, et ce pour de bonnes raisons: en décembre 1973, une attaque palestinienne à l'aéroport Leonard de Vinci à Rome avait coûté la vie à 34 personnes, et deux attentats palestiniens avaient également eu lieu à l'aéroport d'Orly à Paris, l'un en janvier 1975 et l'autre en mai 1978. Jusqu'en 1991, les États-Unis et Israël, définissaient l'OLP comme une organisation criminelle terroriste, et les contacts entre Israéliens et dirigeants de l'OLP étaient interdits par la loi israélienne.
Les accords d'Oslo ont été fondés sur l'illusion que l'OLP pouvait totalement changer et devenir soudain un "partenaire pour la paix". L'Autorité Palestinienne a été créée quelques mois plus tard et est devenue la nouvelle incarnation de l'OLP.
Il est vite devenu évident que l'Autorité Palestinienne n'était que le nouveau nom de l'OLP. Les attaques terroristes se sont rapidement multipliées. L'argent reçu par l'Autorité Palestinienne a été utilisé pour continuer à inciter au meurtre et pour récompenser les meurtriers.
Les dirigeants du monde occidental ont prétendu que cela importait peu et ont détourné les yeux. Ils ont insisté pour que les dirigeants israéliens négocient comme s'il n'y avait pas de terrorisme et comme si les incitations au meurtre n'existaient pas.
Les dirigeants israéliens ont donc négocié. Les négociations ont échoué.
Depuis 2008, l'Autorité Palestinienne a cessé de négocier avec Israël, et violé ainsi les engagements qu'elle avait pris dans le cadre des accords d'Oslo. Elle a choisi plutôt de mener une offensive diplomatique internationale. L'"État de Palestine", bien qu'inexistant, est maintenant reconnu par 139 pays, dont plusieurs États membres de l'Union européenne et le Saint-Siège. Il s'est vu octroyer le statut d'Etat non membre admis en qualité d'observateur aux Nations Unies en 2012, et a acquis la possibilité de rejoindre diverses agences des Nations Unies. En 2018, le Groupe des 77, la plus grande organisation intergouvernementale de pays en voie de développement au sein de l'ONU, a choisi pour chef "l'État de Palestine".
Les dirigeants de l'Autorité Palestinienne, constatant que l'aveuglement volontaire de la plupart des dirigeants du monde occidental est toujours là, ne cachent même plus leur refus de renoncer au terrorisme. Le président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, qui sera bientôt dans la quatorzième année de son mandat de quatre ans, vient d'annoncer avec fierté qu'il continuera à récompenser les assassins des Juifs et leurs familles. Qadura Fares, responsable du Club des prisonniers palestiniens, a récemment déclaré:
"La société palestinienne a une attitude complètement différente envers ceux qu'Israël appelle "terroristes ". Ces gens sont des militants considérés par nous comme des personnes qui se sont sacrifiées pour la libération du peuple palestinien".
Les dirigeants palestiniens, sans que personne ne les blâme jamais, nient également le droit qu'a Israël d'exister. Le 14 août, Ibrahim Khraishi, ambassadeur de l'Autorité Palestinienne auprès de l'ONU, a dit : "ce à quoi nous sommes confrontés est le mouvement sioniste. J'aimerais vous rappeler qu'en 1975, l'Assemblée générale a adopté la résolution 3379, indiquant que le sionisme est une forme de racisme". Il a laissé de côté le fait que la résolution a été révoquée en 1991 et que le mouvement sioniste avait atteint son objectif: Israël existe. Khraishi a parlé comme si l'état d'Israël n'existait toujours pas. Ses propos diffamatoires et sa négation de l'existence d'Israël n'ont même pas été mentionnés dans les médias occidentaux.
Le Hamas, organisation plus violente et plus radicale que l'Autorité Palestinienne, est souvent cité en exemple pour tenter de faire croire que l'Autorité Palestinienne est "modérée". L'expert du Moyen-Orient, Raymond Ibrahim, a déclaré en 2014 que le Hamas avait "choisi le djihad rapide". Il avait ajouté que le fait que l'Autorité Palestinienne avance plus lentement vers ses objectifs ne la rend pas fondamentalement différente.
Le monde musulman, d'une manière générale, n'a jamais accepté l'existence d'Israël. Le jour de la déclaration d'indépendance d'Israël, le 14 mai 1948, les armées de cinq pays arabes ont envahi Israël pour détruire l'État tout juste né. Israël a survécu. Une autre guerre destinée à détruire Israël a eu lieu en juin 1967, puis une autre en 1973. À chaque fois, Israël a gagné.
En 1967, un changement de stratégie s'est opéré. L'OLP avait été créée peu de temps avant pour que personne ne parle plus d'une "guerre pour la destruction d'Israël". Il fut désormais question d'une "guerre de libération nationale". Et l'OLP fut présentée comme un "mouvement de libération". Les Arabes qui avaient quitté Israël entre 1948 et 1949, et qui vivaient depuis dans des camps de réfugiés, furent définis comme le "peuple palestinien"; et le peuple palestinien fut inventé.
Comme l'a dit en 1977 un membre du Conseil exécutif de l'OLP, Zuheir Mohsen:
"Le peuple palestinien n'existe pas. La création d'un Etat palestinien ne sera qu'un moyen de poursuivre notre lutte contre l'Etat d'Israël pour l'unité arabe. En réalité, il n'y a aujourd'hui aucune différence entre les Jordaniens, les Palestiniens, les Syriens et les Libanais. Nous parlons aujourd'hui de l'existence d'un peuple palestinien pour des raisons politiques et tactiques, car les intérêts nationaux arabes exigent que nous posions l'existence d'un peuple palestinien distinct pour nous opposer au sionisme."
Un programme politique adopté au Caire, en Égypte, le 9 juin 1974 lors d'un Conseil national palestinien évoquait la nécessité de créer une "autorité nationale palestinienne". Le programme définissait cette création comme une "première étape", et comme une base depuis laquelle progresser vers "la libération de tous les territoires palestiniens". L'Autorité Palestinienne fut créée vingt ans plus tard. L'objectif reste la "libération de tout le territoire palestinien", autrement dit, la destruction d'Israël.
Le programme mentionnait la nécessité de "recourir à tous les moyens nécessaires", et insistait sur l'importance de la "lutte armée". Il parlait d'une stratégie visant à " contrecarrer tous les projets du sionisme". Les dirigeants de l'Autorité Palestinienne n'ont jamais cessé de recourir à la "lutte armée", nom qu'ils donnent au terrorisme et à l'assassinat de Juifs. Pour "contrecarrer tous les projets du sionisme", ils ont inventé le "peuple palestinien" et la "lutte pour la libération nationale" qu'ils sont censés mener leur a permis d'acquérir une reconnaissance internationale. En appelant "lutte armée" le terrorisme et l'assassinat de Juifs, ils ont rendu terrorisme et assassinat de Juifs acceptable. En signant les accords d'Oslo, ils ont pu donner l'apparence de gens intéressés par la paix sans pour autant renoncer au terrorisme. Ils ont même réussi à diaboliser Israël et à donner au pays l'image d'un pays barbare et cruel, tout en continuant à assassiner des Juifs.
Le journaliste Amotz Asa-El et l'historien Moshe Dann ont récemment décrit la guerre aux multiples facettes menée par les Palestiniens comme une "guerre d'usure".
"Les guerres d'usure", note Asa-El, "ne sont pas influencées de manière déterminante par l'importance numérique des troupes, des armes ou des ressources dont une partie dispose, mais par l'état d'esprit des parties impliquées. Le gagnant n'est pas celui qui a le plus de terres, de population ou de moyens, mais celui dont l'état d'esprit résiste plus longtemps ".
Dann écrit:
"Du point de vue palestinien, la guerre d'usure a été couronnée de succès. Malgré leur recours au terrorisme et à l'incitation au terrorisme, les Palestiniens sont reconnus et soutenus par la communauté internationale, jusque dans leur revendication à avoir un Etat ... Cela renforce en eux la conviction qu'ils peuvent gagner s'ils restent opiniâtres et déterminés."
La possibilité pour Israël de renverser la tendance et de l'emporter a été définie par Daniel Pipes:
"Si vous regardez l'histoire (et je suis un historien), ce qui met fin aux conflits est le fait que l'une des parties renonce. Réfléchissez-y : si vous et moi sommes en conflit, le conflit ne peut prendre fin que si l'un de nous deux renonce ; ensuite, c'est fini. Jusqu'à ce que l'un de nous deux renonce, le conflit peut reprendre. Les deux Corées pourraient être en guerre aujourd'hui, car aucune des deux parties n'a abandonné. A la fin de la Première Guerre mondiale, les Allemands ont perdu, mais ils n'ont pas renoncé, et ils ont fait une autre tentative. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, [les Allemands] ont été forcés de renoncer. Ils l'ont fait ... et regardez quels bénéfices ils ont tiré du fait d'avoir renoncé. " [Je souligne.]
En d'autres termes, le conflit israélo-palestinien ne prendra fin que lorsque les Palestiniens se rendront compte qu'ils ne peuvent pas atteindre leur objectif, et détruire l'État juif d'Israël.
Pour le moment, les Palestiniens, aidés en cela par les Iraniens et les Européens, continuent de penser qu'ils seront en mesure d'éliminer Israël.
Le Président des États-Unis, Donald J. Trump, est le premier dirigeant occidental à avoir discerné que les Palestiniens doivent comprendre qu'ils ne gagneront pas et n'élimineront pas Israël.
Aucun Président des États-Unis n'avait jamais dit aux dirigeants palestiniens qu'ils mentaient ou ne leur avait demandé de cesser d'inciter au meurtre et de financer le terrorisme, et aucun Président des États-Unis n'avait jamais décidé de réduire le financement de l'Autorité palestinienne tant qu'elle continuerait à inciter au terrorisme. Le Président Trump l'a fait.
Aucun Président des États-Unis n'avait jamais remis en question la définition très particulière des "réfugiés palestiniens" donnée par les Nations Unies (UNRWA): sont considérés comme "réfugiés palestiniens" des générations infinies de descendants. Aucun Président des États-Unis n'avait osé dire qu'il n'y a pas aujourd'hui cinq ou six millions de réfugiés, mais seulement quelques dizaines de milliers, et que la submersion d'Israël par des personnes incitées à assassiner des Juifs n'aurait pas lieu. Aucun Président des États-Unis n'avait officiellement reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël, ni déplacé l'ambassade de son pays à Jérusalem. Le Président Trump l'a fait.
Le Président Trump est également le premier Président des États-Unis, depuis la signature des accords d'Oslo en 1993, à ne jamais avoir affirmé la nécessité d'un "État palestinien".
Hélas, l'attitude des autres dirigeants politiques occidentaux, en particulier celle des dirigeants européens, est très différente.
Le Président français Emmanuel Macron a promis de donner à l'Autorité Palestinienne les moyens financiers que les États-Unis ne lui accordent plus et n'a donc pas renoncé à récompenser les tueurs de Juifs et leurs familles. Il a donc accepté d'utiliser l'argent des contribuables français pour financer l'assassinat de Juifs. Il accepte toujours aussi la définition des réfugiés palestiniens donnée par l'UNRWA - réservée aux Palestiniens - d'être des réfugiés à perpétuité, de génération en génération. Il a qualifié de "grave erreur" la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par le Président Trump, et a souligné à plusieurs reprises l'urgente "nécessité d'un État palestinien".
La chancelière allemande Angela Merkel a adopté les mêmes positions. Federica Mogherini, haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a déclaré en avril:
"... la voix de l'Union européenne, et je peux probablement dire la voix de l'Europe, a été très forte, claire et cohérente tout au long de ces années pour servir nos efforts constants visant la mise en œuvre des accords d'Oslo et la création d'un État palestinien. .. l'Union européenne est et restera le donateur le plus important et le plus fiable pour les Palestiniens ... "
Elle n'a jamais dit un mot condamnant l'utilisation du terrorisme par les Arabes palestiniens ou l'assassinat de Juifs.
En 2016, Mahmoud Abbas a prononcé devant le Parlement européen un discours dans lequel il a affirmé faussement que "certains rabbins en Israël ont dit très clairement à leur gouvernement que notre eau devrait être empoisonnée afin de tuer des Palestiniens". Il a reçu une ovation debout. Aucun dirigeant européen n'a réprouvé ses mensonges.
Macron, Merkel et l'Union européenne montrent aux dirigeants palestiniens que le monde occidental est divisé, et qu'ils peuvent continuer à inciter et à assassiner.
Dans les médias européens, les assassinats de Juifs, tels que celui de Dvir Sorek, ne sont pratiquement jamais mentionnés.
Lorsque des assassins tels que ceux qui ont tué Sorek sont éliminés par l'armée ou la police israéliennes, ce sont les Israéliens qui sont décrits comme ayant "tué un Palestinien" et comme les vrais assassins.
On pourrait utiliser les mots d'un des personnages du film Exodus : pour les dirigeants européens "la chair juive ne vaut pas cher". La chair juive était déjà bon marché en Europe il y a 90 ans. Aux yeux de Macron, Merkel, Mogherini, mais aussi aux yeux de nombreux journalistes européens, c'est toujours le cas.
L'Union européenne envisage d'adopter une règlementation (celle-ci n'existe pas encore) exigeant que des étiquettes soient apposées sur les produits fabriqués par des Juifs en Judée-Samarie, afin d'avertir les acheteurs que le produit a été fabriqué dans une "colonie juive". La forme des étiquettes qui seraient utilisées n'a pas encore été définie. Un dirigeant européen suggérera-t-il une étoile jaune?