1er Mai. Le parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (Afd), troisième force politique du pays, a adopté un manifeste qui appelle à la réduction des flux migratoires et à une limitation de l'islam : interdiction des minarets, de l'appel à la prière et des visages voilés.
2 Mai. Hans-Georg Maassen, chef des services de renseignements intérieurs, a révélé que près de 90 mosquées « majoritairement arabophones » sont sous surveillance en Allemagne. Ce nombre inclut « les mosquées d'arrière–cour » où « des imams et émirs autoproclamés » « incitent les fidèles au djihad ». Il a appelé les musulmans modérés à coopérer avec le gouvernement pour lutter contre l'extrémisme et défendre l'ordre constitutionnel. Maassen a prononcé son allocution en ouverture d'un colloque sur la sécurité à Berlin. Il a déclaré que ses services recevaient, en moyenne, quatre alertes terroristes par jour : « l'État islamique est déterminé à attaquer l' Allemagne et les intérêts allemands ».
2 Mai. Au cours de l'enquête sur les agressions sexuelles de masse qui ont eu lieu à Cologne, à la veille du Nouvel An, un officier supérieur de la police de Cologne a révélé avoir reçu l'ordre de retirer le terme « viol » d'un rapport qu'il rédigeait en interne. Cet officier supérieur, identifié sous le pseudonyme de Jürgen H., a affirmé avoir reçu, le 1er janvier, un appel téléphonique courroucé d'un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur de Westphalie du Nord : « Ce n'est pas du viol Retirez ce terme de votre rapport et soumettez-nous un nouveau rapport ». Une révélation qui alimente le soupçon que les politiques ont cherché à dissimuler la réalité des faits pour éviter de nourrir le ressentiment anti-immigrés.
3 Mai. Un migrant d'Afghanistan, âgé de 20 ans, a agressé sexuellement un garçon de six ans dans le vestiaire d'une salle de sport à Munich. La police a déclaré que le même migrant avait agressé sexuellement une fillette de 11 ans dans une piscine publique en 2013.
3 Mai. Une haute cour de Düsseldorf a décidé que les huit islamistes allemands qui, habillés de gilets orange siglés « SHARIAH POLICE », avaient entrepris de faire appliquer la loi islamique dans les rues de Wuppertal en 2014, seront bel et bien jugés. En décembre 2015, une cour de justice inférieure avait statué sur un non-lieu. La cour supérieure a cassé ce jugement, estimant que les huit hommes en question ont violé la loi interdisant le port d'uniformes dans des manifestations publiques. Cette loi qui interdit le port de l'uniforme comme outil d'expression politique, avait initialement été conçue pour empêcher les groupes néo-nazis de manifester. En cas de condamnation, les islamistes risquent deux ans de prison.
5 Mai. Selon un nouveau sondage INSA, 60% des Allemands interrogés pensent que l'islam n'a rien à voir avec l'Allemagne. Seuls 22% affirment que l'islam est partie intégrante de la société allemande (contre 37% en Janvier 2015). Près de la moitié des personnes interrogées (46%) s'inquiète de l'« islamisation » de l'Allemagne. Ces résultats montrent que l'attitude des Allemands envers l'islam a changé après la décision de la chancelière Angela Merkel d'accueillir plus de 1,1 million de migrants, principalement musulmans, en 2015.
6 Mai. Un sondage YouGov indique que 62% des Allemands interrogés n'ont pas d'amis musulmans dans leur environnement proche. Environ 60% estiment que la présence accrue des musulmans en Allemagne se remarque à l'œil nu, au quotidien. Les multiculturalistes allemands ont blâmé le manque d'ouverture à la diversité de leurs compatriotes. D'autres ont affirmé que le sondage prouve que les musulmans tendent à s'isoler du reste de la société allemande.
7 Mai. Un restaurant de burgers gastronomiques à Cologne a fermé en raison des menaces que son « Erdogan Burger » lui a valu. En avril, Jörg Tiemann, directeur de « Urban Burgery » a enrichi sa carte avec un hamburger au fromage de chèvre baptisé Erdogan Burger. Il réagissait ainsi aux efforts déployés par le président turc Recep Tayyip Erdogan pour poursuivre en justice le comédien allemand Jan Böhmermann, auteur d'un poème moqueur. Dans un post Facebook, Tiemann a écrit :
« Urban Burgery est contraint de fermer jusqu'à nouvel ordre. En raison de menaces concrètes, nous ne pouvons plus garantir la sécurité de nos employés Mais une chose est certaine : nous ne nous laisserons pas museler par les ennemis de la démocratie, de la primauté du droit et des libertés publiques ».
9 Mai. Frank-Jürgen Weise, directeur de l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (Bundesamt für Migration und Flüchtlinge, BAMF), a déclaré que son agence allait traiter plus d'un million de dossiers de demandes d'asile en 2016. Ce chiffre inclut les 430.000 demandes en cours de traitement déposées en 2015 ; auxquelles il faut ajouter 300.000 dossiers de migrants arrivés en Allemagne en 2015 mais qui n'ont pas fait l'objet d'une réclamation ; et enfin, 500.000 demandes en provenance de migrants qui arriveront en Allemagne en 2016.
9 Mai. La branche allemande de l'ONG Open Doors (Portes Ouvertes) qui vient en aide aux chrétiens persécutés, a rendu public un rapport dans lequel elle affirme que des milliers de chrétiens sont persécutés par les musulmans dans les centres d'accueil pour réfugiés en Allemagne. Parfois, les agents de sécurité participent aux exactions. Le rapport explique que les autorités allemandes n'ont, dans la plupart des cas, rien fait pour protéger les victimes. Il ajoute que les élus et la police ont même délibérément minimisé – quand ce n'était pas dissimulé - le « sujet tabou » des attaques musulmanes sur les réfugiés chrétiens. A chaque fois, dans le but apparent de ne pas alimenter les sentiments anti immigration de la population.
Mai 10. En début de matinée, un Allemand a poignardé une personne à mort et tailladé trois autres passants aux cris de « Allahu Akbar » (« Allah est le plus grand ») et « les infidèles doivent mourir » dans une gare près de Munich. La police a déclaré que le suspect, un charpentier au chômage âgé de 27 ans, identifié comme Paul H., était un déséquilibré sans lien apparent avec des groupes islamistes.
11 Mai. La police fédérale (Bundeskriminalamt, BKA) a révélé que les autorités fédérales et les Lander enquêtent sur 40 cas de militants islamistes entrés en Allemagne en se faisant passer pour des réfugiés. « Les services de sécurité allemands ont été informés que des terroristes et des sympathisants d'organisations terroristes ont été infiltrés dans la masse des réfugiés de manière organisée et ciblée afin de monter des opérations terroristes en Allemagne » a indiqué un porte -parole du BKA.
11 Mai. Pour la première fois, une femme musulmane a été élue présidente du parlement de Bade-Wurtemberg. Muhterem Aras, 50 ans, est née en Turquie et a déménagé à Stuttgart à l'âge de 12 ans. Elle est conseiller fiscal et porte - parole des Verts pour les affaires financières. Son élection a été amplement saluée comme la « success story » de l'intégration. «Nous avons écrit l' Histoire aujourd'hui», a déclaré Aras, ajoutant que le Bade-Wurtemberg avait envoyé « un message d'ouverture, de tolérance, et d'intégration réussie ». Aras a été partisan du droit de vote accordé aux immigrés non titulaires de la nationalité allemande pour les élections locales.
12 Mai. Dans un entretien accordé à la Deutsche Welle, Alice Schwarzer, la féministe la plus connue d'Allemagne, a évoqué son dernier livre sur les agressions sexuelles de Cologne du 31 décembre 2015. Elle s'est dite certaine que, malgré les plaintes déposées par plus de 600 femmes, aucun des agresseurs ne sera condamné :
« Tout d'abord, en raison de la technique utilisée par les agresseurs : à partir d'une foule de plus d'un millier d'hommes, de petits groupes se sont formés pour entourer et maltraiter les femmes, avant de se fondre à nouveau dans la masse. Il était difficile aux victimes d'identifier les auteurs de leur agression. Ensuite, le « harcèlement sexuel » est un acte banalisé en droit pénal allemand ; il n'est pas punissable en tant que tel à ce jour ».
12 Mai. Les plus hauts représentants des églises protestante, catholique et orthodoxe ont rendu publique une déclaration commune appelant les chrétiens d'Allemagne à accueillir les migrants musulmans avec « ouverture et esprit de charité ». La lettre - qui ne distingue pas entre demandeurs d'asile et les centaines de milliers de migrants économiques qui se font passer pour des réfugiés – affirme :
« Le droit d'asile, inscrit dans la Loi fondamentale, et les obligations qui nous incombent de par la Convention de Genève, exigent que, dans notre pays, toute personne qui cherche refuge se voit garantir l'accès à une procédure individualisée, équitable et impartiale, et ce quel que soit le nombre de personnes qui réclament protection et que que soit leur pays d'origine.
...
« Chaque réfugié incarne une histoire individuelle ; chacun d'eux nous donne à partager des expériences, des espoirs et des idées différentes. Nous en sommes convaincus : plus nous multiplions les rencontres, moins il y a d'espace pour les préjugés, la haine et le rejet ».
14 mai. Une note confidentielle du ministère des Finances divulguée par le magazine Der Spiegel révèle que la crise des migrants coûtera 93,6 milliards d'euros aux contribuables allemands d'ici 2020. Les dépenses sociales (allocations chômage et aide au logement) représenteront à elles seules 25,7 milliards d'euros. La note budgète les cours de langue à environ 5,7 milliards d'euros et la formation professionnelle des réfugiés à 4,6 milliards d'euros.
15 mai. Une douzaine de femmes âgées de 16 à 48 ans ont déclaré avoir été agressées sexuellement par des groupes de migrants au Carnaval des cultures du quartier de Kreutzberg à Berlin. Comme à Cologne le soir du Nouvel An 2015, des groupes d'hommes ont encerclé les femmes pour les agresser et les voler.
16 mai. Dans une interview à Die Welt, Beatrix von Storch, vice-présidente du parti anti-immigration, Alternative pour l' Allemagne (Afd), a lancé un appel aux principales associations islamiques d'Allemagne pour qu'elles prennent « explicitement leurs distances » avec la charia, ce qu'elles ont jusqu'à présent refusé de faire. L'Afd n'a rien contre les musulmans en tant qu'individus a-t-elle ajouté, mais l'islam politique est en contradiction avec la constitution allemande.
17 mai. Un tribunal de Hambourg a interdit au comédien Jan Böhmermann de réciter publiquement certains passages d'un poème satirique qui tourne en dérision le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le jugement n'a rendu licites que six lignes du poème sur 24. Erdogan remporte ainsi une victoire juridique dans une affaire qui a suscité un vif débat en Allemagne sur la liberté d'expression. La chancelière Angela Merkel qui a personnellement autorisé les poursuites pénales contre l'humoriste, a été accusée de se prostituer au gouvernement autocratique de M. Erdogan.
18 mai. Le Berliner Morgenpost révèle qu'un salafiste d'origine turque a continué d'avoir accès aux zones sécurisées des aéroports de Tegel et Schönefeld à Berlin, près d'un an après que les autorités aient découvert ses liens avec l'islam fondamentaliste. Cet homme âgé de 24 ans, connu sous le nom de Recep Ü., a été congédié alors qu'il tentait d'introduire un coup-de-poing américain dans la zone sécurisée de l'aéroport de Schönefeld. Son employeur, Wisag Airport Service Berlin, a déclaré que ni la police, ni les services de renseignements allemands ne l'avaient informé que l'homme militait activement au sein des mouvements salafistes allemands.
18 mai. Le Berliner Morgenpost révèle que d'importants rassemblements de migrants au Boulevard Berlin, le centre commercial du quartier de Steglitz à Berlin, ont donné lieu à des agressions sexuelles sur des passantes. Pas moins de 35 adolescents récemment immigrés trainent en permanence au Boulevard Berlin, notamment pour profiter du libre accès à Internet. Lorsque les agents de sécurité leur ont demandé de quitter les lieux, les jeunes ont fait appel à des renforts. Des dizaines d'adolescents ont alors débarqué pour narguer et harceler les gardes, qui ont eu recours à des spray au poivre pour se dégager.
22 mai. Un médecin à Cologne est poursuivi pour discrimination : il a refusé une consultation à une femme musulmane qui elle-même, avait refusé de lui serrer la main. La femme a affirmé que des raisons religieuses l'empêchaient de serrer la main du médecin, mais le médecin a répondu que le Coran n'interdit pas les poignées de main. La femme a commencé à s'énerver et le médecin a refusé de la recevoir au motif que la confiance qui est à la base de la relation médecin – malade manquait. Le mari de la femme a porté plainte pour discrimination religieuse. Le médecin risque une amende de 2.000 €.
23 mai. Un demandeur d'asile irakien âgé de 23 ans a été agressé par d'autres réfugiés pour avoir offensé I 'islam : sur son T-shirt on pouvait lire, « Je suis musulman - Ne paniquez pas ». Après avoir réduit le T-shirt en lambeaux, les agresseurs - un syrien de 27 ans et un Libanais de 33 ans - ont roué de coups le jeune homme qui a dû être hospitalisé. Les deux hommes ont été arrêtés et accusés de coups et blessures aggravés.
23 Mai. Joachim Herrmann, ministre de l'Intérieur de Bavière, a annoncé un plan de recrutement de migrants au sein des forces de police, qu'ils aient ou non acquis la nationalité allemande. Cette embauche de fonctionnaires qui parlent la langue et comprennent la mentalité des populations immigrées devrait, espère-t-il, créer des « passerelles plus directes » entre Allemands et migrants. Herrmann a ajouté que ce plan n'est pas dû la menace du terrorisme islamique, mais à une série de meurtres xénophobes commis entre 2000 et 2007 par un groupe néo-nazi aujourd'hui disparu, le National-socialisme clandestin (Nationalsozialistischer Untergrund, NSU ).
24 mai. La police a arrêté un migrant originaire du Pakistan soupçonné du meurtre d'une femme de 70 ans à son domicile de Heilbronn. L'homme, âgé de 26 ans, qui vivait dans un centre d'accueil pour réfugiés à Öhringen, a laissé sur les lieux du crime des documents, en arabe et en anglais, « au caractère religieux accablant ».
25 mai. La coalition actuellement au pouvoir en Allemagne est tombée d'accord sur les termes d'une nouvelle « loi d'intégration » qui vise à réglementer les droits et devoirs des demandeurs d'asile. L'objectif principal de la loi est d'inciter les réfugiés à apprendre suffisamment d'allemand pour trouver un emploi et subvenir à leur existence par leurs propres moyens. Les critiques disent que la nouvelle loi est surtout un acte symbolique destiné à rassurer les électeurs allemands et à enrayer la montée en puissance d'Alternative pour l'Allemagne (AfD), le parti anti-immigration. Ils ajoutent que la nouvelle loi ne règle aucun des problèmes liés à l'intégration : elle cible uniquement les demandeurs d'asile légitimes, et passe par pertes et profits les centaines de milliers de migrants économiques entrés illégalement en Allemagne en se faisant passer pour des réfugiés.
Mai 25. Un migrant de 19 ans originaire d'Irak a été condamné à deux ans de prison pour le viol d'une femme de 21 ans à la gare ferroviaire de Bad Schwartau, une ville du nord de l'Allemagne. L'agresseur qui a reconnu avoir trainé la jeune femme dans les toilettes réservées aux hommes pour la violer, a été sanctionné de la peine la plus légère prévue à la section 177 du code pénal.
26 Mai. Un migrant originaire d'Afghanistan, âgé de 26 ans, a été condamné à deux ans et demi en prison pour le viol d'une femme qui avait proposé de l'héberger dans sa maison de Cologne. La femme lui avait proposé une chambre par l'intermédiaire de « Bienvenue aux Réfugiés » (Flüchtlinge Willkommen), un site Internet qui « propose des solutions de logement décentralisées pour les réfugiés ». Sur le site on peut lire : « Par notre travail, nous aspirons à construire une société ouverte fondée sur les principes de solidarité et d'égalité pour tous. Notre organisation a pour principe de base que personne n'est illégal ».
26 mai. Le magazine Focus signale qu'un nombre croissant d'Allemands part s'installer en Hongrie en raison de la politique migratoire menée par la chancelière Angela Merkel. Selon un agent immobilier d'une ville située près du lac Balaton, une destination touristique populaire de l'ouest de la Hongrie, huit Allemands sur dix manifestent leur souhait de quitter Allemagne en raison de la crise migratoire.
27 mai. Le plus haut représentant de l'Eglise protestante d'Allemagne, Heinrich Bedford-Strohm, s'est prononcé pour l'enseignement de l'Islam dans toutes les écoles publiques allemandes. Dans un entretien accordé au Heilbronner Stimme, Bedford-Strohm affirme que l'enseignement de l'islam permettrait aux jeunes musulmans d'être confronté à une approche critique de leur propre religion et les éloignerait des idéologies radicales. « La tolérance, la liberté de religion et la liberté de conscience doivent être au cœur de toutes les religions. Ces principes seront d'autant mieux enseignés que la religion est intégrée à la mission éducative de l'Etat ». Bedford-Strohm ajoute que les associations islamiques allemandes - dont beaucoup ont des liens institutionnels avec des gouvernements étrangers, y compris la Turquie et l'Arabie Saoudite - devraient être associées à l'élaboration et à l'enseignement de ces matières.
27 mai. Une église protestante du quartier de Sankt Pauli, à Hambourg, a célébré un service funèbre pour un converti à l'Islam tué en Syrie dans les rangs de l'État islamique. Ces funérailles controversées étaient destinées à Florent, un adolescent né au Cameroun et élevé en tant que chrétien à Hambourg. A 14 ans, Florent s'est converti à l'Islam et a pris le nom de Bilal. Rapidement radicalisé, il a rejoint le mouvement salafiste allemand. Il est parti pour la Syrie avec un faux passeport en mai 2015 et a été tué trois mois plus tard. Le Pasteur Sieghard Wilm, qui a organisé ces funérailles « interconfessionnelles », a été critiqué pour cette « idéalisation » de la vie du terroriste. Il a répondu que l'église devrait être un « lieu d'apprentissage pour le respect des autres religions ».
29 mai. Stefanie von Berg, élue des Verts, a appelé à la construction de nouvelles mosquées dans chaque district de Hambourg afin que la population musulmane en plein essor ait assez d'espace pour prier. Elle a ajouté qu'une bonne visibilité donnée à ces nouvelles mosquées était essentielle à l'intégration de la communauté musulmane. La Fondation Heinrich Böll, un think tank lié aux Verts, estime qu'il y a plus de 150.000 musulmans à Hambourg, deuxième plus grande ville en Allemagne, mais moins de 50 mosquées.
31 mai. Des migrants se sont livré à des agressions sexuelles de groupe sur au moins 18 femmes au Schlossgrabenfest, le festival en plein air de Darmstadt. Les attaques étaient calquées sur celles qui ont eu lieu à Cologne le soir du nouvel an 2015 et au Carnaval des Cultures de Berlin le 15 mai dernier : des groupes d'hommes encerclent des femmes, les touchent, les volent et les violent. Cette technique est connue dans le monde arabe sous le nom de « taharrush » (al-taharrush al-Jinsi, ou « harcèlement sexuel »).
31 mai. Dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung, le Dalaï Lama a déclaré que l'Allemagne avait accepté « trop » de migrants et que tous devaient partir reconstruire leur pays. « L'Allemagne ne peut pas devenir un pays arabe » a-t-il dit. « L'Allemagne c'est l'Allemagne ».
Soeren Kern est Senior Fellow au Gatestone Institute de New York. Il est aussi Senior Fellow du département Politiques Européennes du Grupo de Estudios Estratégicos / Strategic Studies Group à Madrid. Suivez-le sur Facebook et Twitter. Son premier livre, Global Fire, sera publié en 2016.