1 juillet. Un chauffeur de taxi musulman de Leicester a refusé de charger un couple d'aveugles en raison du chien-guide qui les accompagnait. Charles Bloch et Jessica Graham avaient réservé un taxi avec ADT Taxis, pour eux et leur chien-guide, Carlo. Mais quand le taxi est arrivé, le chauffeur a déclaré : « Moi, je ne prends pas le chien. Pour moi, c'est à cause de ma religion ». Beaucoup de musulmans pensent les chiens sont impurs et haram (strictement interdit).
1 juillet. Un juge de Londres a ordonné l'expulsion de Saliman Barci, un Albanais de 41 ans, qui s'est fait passer pour un réfugié du Kosovo et a bénéficié 14 ans durant, de la totalité des prestations d'aide sociale distribuées en Grande - Bretagne. Barci a assassiné deux hommes en Albanie en 1997 avant de fuir en Grande - Bretagne, où il a obtenu asile en tant que réfugié. En 2009, un tribunal albanais a condamné Barci par contumace à 25 ans de prison pour le double assassinat qu'il a commis. Les autorités britanniques ont pris conscience de la véritable identité de Barci après que la police ait relevé ses empreintes digitales à la suite d'une altercation à son domicile de Londres.
2 juillet. Un Somalien a été condamné à dix ans de prison pour avoir violé deux femmes à Birmingham. Dahir Ibrahim, 31 ans, avait déjà été condamné à dix ans en 2005 pour un précédent viol commis à Edgbaston. Le juge avait ordonné que la peine soit suivie d'une expulsion, mais il a fait appel et a été autorisé à rester en Grande - Bretagne. Jabeen Akhtar, avocat de Ibrahim, a fait valoir avec succès que son client avait un manque de compréhension de ce qui est jugé acceptable au Royaume-Uni.
3 juillet. Azad Chaiwala, un entrepreneur musulman de Manchester, a entrepris de « lever le tabou » de la polygamie. Il a lancé deux sites de rencontres : secondwife.com, pour les seuls musulmans, et polygamy.com, ouvert aux « musulmans, chrétiens, hindous, bouddhistes, athées, agnostiques - qui que vous soyez ». Chaiwala a déclaré :
« J'avais 12 ans quand j'ai pris conscience de la polygamie ... Il faut changer la perception des gens sur la polygamie. Si je peux apporter plus de stabilité à la famille, plus de bonheur et une grande infrastructure de soutien, alors je serai heureux. Je suis musulman et je serai récompensé si je fais le bien. J'espère donc que quand je mourrai, mon créateur me récompensera avec quelque chose de mieux que ce que j'ai en ce bas monde. C'est presque comme si je recevais un coup de pied religieux, je lance un business coup de pied et je reçois beaucoup de lettres de remerciement ».
La polygamie est illégale en Grande Bretagne.
4 juillet. Un musulman qui avait emmené sa fille de neuf ans en Algérie pour la confier à ses parents s'est vu ordonner de la ramener en Grande-Bretagne. L'homme a expliqué qu'il n'approuvait pas le partenaire chrétien de son ex-femme. Dans sa décision, le juge Hayden a dit que la femme s'était convertie à l'islam pour épouser cet homme, lequel déplorait le mode de vie de son ex-compagne depuis leur séparation :
« Le père s'est montré extrêmement critique vis-à-vis de la mère. Il considère son mode de vie comme non islamique et la traite de "débauchée". Il désapprouve les soins qu'elle donne à leur fille ainsi que le choix de son partenaire. Il ne juge manifestement pas approprié que sa fille continue d'être élevée par une mère qui a entrepris de vivre avec un chrétien ».
5 juillet. ITV News a révélé qu'un britannique, membre présumé de l'infâme peloton d'exécution de l'Etat islamique, avait déposé son profil sur un site de rencontre avant de quitter la Grande – Bretagne ; il cherchait une femme pour le rejoindre en Syrie. Alexander Kotey, converti à l'islam sous le nom d'Abu Salih, a été identifié en février comme l'un des soi-disant « Beatles » chargé de garder puis assassiner un groupe d'otages occidentaux. Selon ITV, le profil qu'il a établi de lui - même avant de quitter Londres pour la Syrie, révèle la face « sensible » du tueur :
« Je suis un converti pratiquant d'origine métisse. J'aime les sorties en plein air et la vie loin de la ville. J'espère, à terme, pouvoir quitter (Hijrah de) Londres et m'installer ailleurs. Je cherche une sœur qui s'intéresse sérieusement à sa religion, sincère envers Allah (SWT), affectueuse, attentionnée et intelligente, une sœur qui comprend l'importance de se référer toujours et sur toute question à Allah et son messager. Elle doit être désireuse de migrer vers un pays musulman et être prête à le faire ».
Après avoir mis en ligne cette petite annonce matrimoniale, Kotey aurait utilisé un convoi d'aide humanitaire pour se rendre au Moyen-Orient avant de s'infiltrer en Syrie. On ignore tout de sa situation aujourd'hui. Selon ITV, il combattrait toujours aux côtés de l'État islamique.
5 juillet. Le Parti travailliste a réintégré Naz Shah dans ses rangs. Naz Shah est une députée musulmane de Bradford qui avait été suspendue en raison de ses posts antisémites sur Facebook. Elle avait appelé à la déportation des Israéliens aux États-Unis. « L'antisémitisme c'est du racisme, stop ! » dit-elle aujourd'hui. « En tant que députée, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour établir de bonnes relations entre les musulmans, les juifs et les gens de différentes confessions ainsi qu'avec les athées ».
6 juillet. Un musulman a comparu devant les magistrats de Chelmsford pour avoir obligé sa femme à porter un voile à l'extérieur de sa chambre, lui avoir interdit tout contact avec d'autres hommes et pour violences conjugales. Abdelhadi Ahmed, 39 ans, a nié s'être livré à des comportements de contrôle ou de coercition dans une relation intime, récusé l'accusation d'être l'auteur d'infractions criminelles et refusé de reconnaître deux accusations de violences conjugales.
7 juillet. Une femme emprisonnée pour avoir préparé une attaque djihadiste contre un centre commercial de Westfield a vu sa peine réduite pour « bonne conduite ». Sana Khan, 24 ans, avait été condamnée à 25 ans de prison pour la préparation, en compagnie de son mari, Mohammed Rehman, d'actes de terrorisme qui devaient se produire le jour anniversaire des attentats du 7 juillet 2005, à Londres. Sa peine a été réduite de deux ans.
8 juillet. Mohammed Habibullah, 69 ans, imam de la mosquée de Dudley, a été condamné à une peine avec sursis après avoir été reconnu coupable d'agression sexuelle. Le juge Amjad Nawaz, un musulman, a déclaré que la victime avait subi des « dommages psychologiques », mais que Habibullah était un homme de « bon caractère et positif » qui, en tant qu'imam, s'était mis au service de sa communauté musulmane pendant 25 ans.
8 juillet. Sir Michael Wilshaw, chef du service d'inspection scolaire d'Ofsted, a averti que la campagne « Cheval de Troie » destinée à islamiser les écoles de Birmingham n'avait pas disparue ; elle était seulement passée « à la clandestinité ». Birmingham affirme-t-il, ne parvient pas à protéger « les enfants d'une exposition au risque islamiste extrémiste ».
9 juillet. Plus de 200 personnes et militants d'associations de défense des droits fondamentaux ont signé une lettre ouverte au Premier ministre Theresa May, lui demandant de démanteler la commission d'enquête sur les tribunaux de la charia en Grande-Bretagne. Ils affirment qu'en nommant un érudit islamique à la présidence de la commission et en plaçant deux imams à des fonctions consultatives, la commission ne saurait évaluer de façon impartiale un arbitrage religieux qui s'effectue systématiquement au détriment du droit des femmes. « Il est condescendant, pour ne pas dire raciste, de se débarrasser du problème des droits des femmes de groupes minoritaires en recourant à de soi-disant experts religieux qui n'aspirent qu'à légitimer la charia comme forme de gouvernance dans la famille et les affaires privées », déclare la lettre.
L'enquête a été lancée en mai dans le cadre de la stratégie gouvernementale de lutte contre l'extrémisme et devrait rendre un rapport d'ici 2017. La commission est présidée par Mona Siddiqui, professeur d'études islamiques à l'Université d'Edimbourg. Siddiqui a dit que les signataires de la lettre ont démontré une « profonde incompréhension de la charia ».
Maryam Namazie, activiste d'origine iranienne, qui dirige la campagne One Law For All (Une loi pour tous), a répondu :
« C'est la loi et non la religion qui doit rendre justice aux citoyens. Nous demandons une enquête menée par un magistrat impartial qui place les droits de l'homme, et non la théologie, au cœur de l'enquête.
« La compétence étroite de l'enquête ne lui permettra pas d'examiner les liens entre le fondamentalisme religieux et les droits des femmes, et le rapport final aboutira à un badigeon. Tout ceci semble fait pour fournir un alibi aux tribunaux islamiques plutôt qu'à défendre le droit des femmes ».
10 juillet. Au cours des six derniers mois, plus de 1500 enfants – dont 257 de moins de 10 ans - ont été fichés par le programme Channel de lutte contre le terrorisme et pour la déradicalisation. Ces chiffres ont été publiés par le Conseil de la police nationale dans le cadre du Freedom of information Act (loi sur la liberté de l'information). Depuis Juillet 2015, les enseignants sont légalement tenus de signaler tout comportement présumé extrémiste à la police dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la radicalisation.
11 juillet. Un sondage du Pew Research Center indique que plus de la moitié (52%) des Britanniques interrogés pensent que les réfugiés et les migrants augmentent la menace du risque terroriste au Royaume-Uni. Plus de la moitié (54%) ont déclaré que les musulmans du Royaume-Uni « veulent vivre à part du reste de la société ». Près de la moitié (46%) estiment que les migrants pèsent sur l'économie du Royaume-Uni.
12 juillet. Les habitants de Manchester ont trouvé des tracts dans leurs boîtes aux lettres appelant à l'interdiction des chiens sur la voie publique. Sur ces tracts, distribués par un groupe appelé « Pureté publique », on peut lire :
« Cette région abrite une importante communauté musulmane. Par respect pour nous et nos enfants, nous vous demandons de limiter la présence des chiens dans l'espace public.
« En tant que citoyens d'une nation multiculturelle, les habitants du Royaume-Uni doivent apprendre à comprendre et respecter la culture et le mode de vie des musulmans qui vivent à leurs côtés.
« Aidez-nous à construire une autre réalité. Faites savoir à votre député ce que vous pensez. Faites-en sorte que les musulmans aient le sentiment de vivre dans un espace sûr et tolérant, en les accueillant et en respectant leurs croyances ».
12 juillet. Gavin Rae, 36 ans, musulman converti, a été condamné à 18 ans de prison pour trafic d'armes au profit de l'Etat islamique. Rae, un ancien soldat de l'armée britannique, a été arrêté à l'issue d'une opération d'infiltration réussie. Il a dit à un agent infiltré :
« L'islam ne va pas tarder à débarquer dans ce pays ... et si les habitants le rejettent, nous allons les combattre. Nous voulons vivre sous la charia, pas en démocratie ». Il a ajouté dit qu'une fois que sa famille serait installée dans un pays musulman, il « partirait et sacrifierait sa vie pour Allah ».
13 juillet. Ian Acheson, chargé d'une commission d'enquête sur l'extrémisme dans les prisons britanniques, a lancé un avertissement : il existe selon lui, un noyau dur de prisonniers djihadistes dont le « comportement prosélyte » est si dangereux qu'ils doivent être séparés du reste de la population carcérale. Les prisons d'Angleterre et du Pays de Galles comptent près de 12.500 détenus musulmans. Auditionné par la commission justice de la Chambre des communes, Acheson a déclaré :
« ll y a va de la sécurité du pays de comprendre qu'un petit nombre de personnes se livre à un prosélytisme grave en faveur de cette idéologie pernicieuse ... il est nécessaire de mettre ces personnes hors d'état de communiquer avec le reste de la population carcérale ».
15 juillet. Dans un pub du Hertfordshire, un enseignant musulman s'est vu demander de retirer son sweat–shirt. Le mot « Islam » inscrit au dos du vêtement gênait les clients. Nurul Islam, 32 ans, a dit que le sweat-shirt était celui de son école, et que le mot « islam » correspondait à son nom de famille. Le serveur du pub a néanmoins insisté pour qu'il le retire. Il a expliqué qu'après l'attaque djihadiste de Nice, le mot islam « mettait les clients mal à l'aise ». Islam a déclaré :
« Je n'ai pas su trop quoi dire au début, je n'ai pas compris le rapport qu'il établissait avec l'attaque au camion en France, mais quand j'ai fini par comprendre j'ai été choqué. Je suis victime de discrimination à cause de mon nom de famille et cet incident m'a vraiment bouleversé. Nous avons tous nos noms de famille sur le dos de nos sweat-shirts, ce qui est normal.
« Je ne suis pas un musulman pratiquant mais je suis un musulman. Je me sens très mal que mon nom soit associé à un crime quand il signifie avant tout la paix. Si le mot « paix » avait inscrit sur mon vêtement, m'aurait-on demandé de partir ? » [islam signifie en fait, «soumission», pas « paix ».]
Le police de Hertfordshire a déclaré : « Un spécialiste des crimes de haine enquête pour déterminer si des infractions ont été commises ».
18 juillet. Kelvin Mackenzie, chroniqueur du journal The Sun, a écrit que Fatima Manji, présentatrice de la chaîne de télévision Channel 4, n'aurait pas dû, en tant que musulmane et porteuse de hijab, être à l'antenne pour annoncer l'attaque djihadiste au camion bélier qui a eu lieu le 14 juillet à Nice. Mackenzie a écrit :
« Je pouvais à peine en croire mes yeux. Cette présentatrice ne faisait pas partie des présentateurs habituels ... et à la place, je voyais une jeune femme portant le hijab. Son nom est Fatima Manji et elle travaille à Channel 4 depuis quatre ans. Etait-il convenable qu'une femme comme elle soit face à la caméra pour présenter un nouveau massacre choquant commis par un musulman ?
« Channel 4 aurait-il utilisé un hindou pour présenter le carnage du Temple d'or d'Amritsar ? Bien sûr que non. Auraient-ils utilisé un Juif orthodoxe pour couvrir le conflit israélo-palestinien ? Bien sûr que non.
« Les principaux crimes terroristes sont aujourd'hui commis par des musulmans, et nous sommes raisonnablement en droit d'être préoccupés par ce qui agite leur petit cœur religieux. Qui dans ce studio représentait nos peurs ? Personne ! »
L'Organisme de régulation des journaux et magazines (Independent Press Standards Organisation, Ipso), a déclaré avoir reçu plus de 300 plaintes concernant la chronique de Mackenzie.
18 juillet. The Independent Standards Press Organisation, l'organisme régulateur de la presse, a jugé que le Mail Online a eu tort de titrer comme il l'a fait, son article sur le meurtre de Saima Khan, à Luton, en mai : le titre « Crime d'honneur islamique » suggère à tort que le meurtre était motivé par l'islam. La sœur de Saima Khan était chargée du meurtre pendant que la majeure partie de sa famille assistait à un enterrement à la mosquée voisine.
Miqdad Versi, secrétaire général adjoint du Muslim Council of Britain (Conseil des musulmans de Grande Bretagne), a déposé plainte. Il a indiqué que les « crimes d'honneur » sont enracinés dans la culture et pas dans la religion :
« Il est essentiel que les médias ne favorisent pas l'islamophobie en recourant à des titres clairement inexacts et enflammés, en particulier dans le climat actuel.
« Les crimes d'honneur sont des actes barbares commis sur des bases culturelles sans rapport avec la foi. La décision Ipso démontre sans équivoque que l'association des mots « crime d'honneur islamique » constitue une violation significative du code de déontologie rédactionnel ».
Le Mail Online a modifié son titre en « Une mère de quatre enfants poignardée à mort pendant que sa famille est à un enterrement pourrait être victime d'un crime d'honneur ». Le journal a également ajouté une note indiquant : « Une version antérieure de cet article indiquait que la police enquêtait pour déterminer si l'assassinat de Mme Khan représentait un cas de « crime d'honneur islamique ». Nous sommes heureux de préciser que l'islam en tant que religion ne soutient pas les soi-disant « crimes d'honneur ».
20 juillet. Abdi Waise, 28 ans, un migrant somalien en situation irrégulière, a été condamné à 12 ans de prison pour l'enlèvement d'une écolière et une tentative de kidnapping sur quatre autres enfant âgés de 11 à 14 ans, dans le nord de Londres, le tout en l'espace de deux heures et demi. Les crimes ont été commis trois semaines après que Waise ait fini de purger une peine de huit ans de prison pour viol. Il aurait dû être expulsé à l'issue de sa peine, mais il a été libéré, le gouvernement britannique ayant estimé que la guerre qui déchire actuellement la Somalie était trop dangereuse pour les criminels étrangers.
20 Juillet. Deux hommes ont été emprisonnés et deux femmes condamnées à des peines avec sursis pour avoir jeté des sandwiches au bacon dans une mosquée de Bristol. Les quatre condamnés se sont vus également notifier l'interdiction d'approcher une mosquée à moins de cent mètres partout en Angleterre ou au Pays de Galles pendant dix ans.
20 juillet. La police de Norfolk a appelé à une vigilance accrue contre les mariages forcés et les mutilations génitales féminines (MGF). Le nombre de cas grimpe en flèche pendant l'été, quand les écoles sont fermées et que les jeunes filles sont emmenées à l'étranger. Egalité Maintenant, un groupe qui milite pour les droits des femmes, estime que 137.000 femmes et filles vivant en Angleterre et au Pays de Galles ont été victimes de MGF.
21 juillet. NHS Digital, l'organisme national d'informations statistiques sur les soins de santé, a révélé que 5.700 nouveaux cas de mutilations génitales féminines ont été découverts en Angleterre, entre avril 2015 et mars 2016. Les statistiques, les premières du genre depuis que les hôpitaux publics ont une obligation de déclaration, montre que, dans 18 cas, la MGF a été réalisée au Royaume-Uni. La plupart de ces mutilations sont exécutées sur des filles âgées de cinq à neuf ans. Plus de la moitié des cas concernent des femmes et des filles vivant à Londres.
21 juillet. Le Cabinet Office (un département exécutif du gouvernement britannique) a rendu public un certain nombre de documents d'archives concernant la politique d'immigration menée par Margaret Thatcher entre 1982 et 1986. L'ex-Premier ministre apparait fortement opposée à l'admission au Royaume-Uni des deuxièmes épouses dans les mariages polygames. L'un de ces documents est une note de Douglas Hurd, secrétaire d'Etat à l'intérieur, suggérant d'invalider les mariages polygames futurs mais de reconnaître les mariages existants. Thatcher a écrit dans la marge : « Nous ne reconnaissons pas la polygamie du tout ».
23 juillet. Le Home Office (ministère de l'intérieur) a confirmé que 550.000 enseignants, infirmières, agents et services de sécurité et diverses autres catégories de salariés du secteur public, ont été intégrés à Prevent, un programme de formation stratégique au contre-terrorisme : ils ont pour obligation d'aider à repérer et signaler les extrémistes potentiels sur leurs lieux de travail. Le programme Prevent définit l'extrémisme comme « une opposition verbale ou en acte aux valeurs britanniques fondamentales, y compris la démocratie, la primauté du droit, la liberté individuelle, le respect mutuel et la tolérance aux autres religions et croyances ».
26 juillet. Les producteurs de Fireman Sam, une série d'animation pour enfants, ont présenté leurs excuses après la diffusion de l'épisode « Troubled Waters », le 28 juin. On y voyait un personnage marchant sur une page du Coran. Les téléspectateurs musulmans se sont plaints du caractère islamophobe de cet épisode qui montre le maladroit « Elvis », les mains chargées d'un plateau de thé, glisser sur l'une des feuilles de papier gisant au sol. Plusieurs pages volent pendant que « Elvis » s'écrase au sol. Les téléspectateurs ont immédiatement indiqué sur les réseaux sociaux que l'une des pages montrait brièvement des versets du Coran. Miqdad Versi, secrétaire général adjoint du Muslim Council of Britain (Conseil des musulmans de Grande Bretagne), a twitté : « je ne comprends pas ce qui se passe dans la tête des producteurs quand ils pensent que c'était une bonne idée #baffled ».
La série a été réalisée par un studio d'animation en Chine. Un porte-parole de Mattel, la multinationale détentrice des droits, a déclaré : « la page devait afficher un texte illisible ; nous regrettons profondément cette erreur. Nous présentons nos plus sincères excuses pour toute détresse ou infraction que nous avons pu causer. Nous ne travaillerons plus avec le studio responsable de cette erreur ».
26 juillet. Le Home Office (ministère de l'intérieur) a annoncé une hausse du budget du « Fonds d'action contre les crimes de haine » de 2,4 millions de £ (3,4 millions €) afin de « mettre en place des mesures et des équipements de sécurité pour les lieux de culte vulnérables qui ont besoin d'une protection accrue ». Le plan promet la collecte de données supplémentaires pour identifier les actes « antimusulmans, antisémites, homophobes, racistes et les autres formes harcèlements à l'école ».
26 juillet. Deux hommes « d'apparence moyen-orientale » ont tenté d'enlever un militaire à la pointe de leurs couteaux à la base de la Royal Air Force (RAF) de Marham dans le Norfolk. Le militaire a réussi à repousser ses attaquants. Marham abrite quatre escadrons de Tornado qui décollent de Chypre pour bombarder l'Etat islamique en Syrie. Le personnel de l'armée de l'air s'est vu recommander de « faire profil bas » et de ne pas porter l'uniforme en public.
28 juillet. La BBC a révélé que cinq livres considérés comme « extrémistes » par l'administration pénitentiaire sont restés en libre accès dans les prisons d'Angleterre et du Pays de Galles, sept mois après qu'une décision concernant leur élimination ait été prise. Les titres interdits étaient La voie du Jihad de Hassan Al-Banna ; Jalons de Sayyid Qutb ; Le permis et l'interdit dans l'islam du cheikh Yusuf al-Qaradawi ; Vers la compréhension de l'islam de Syed Abul Ala Maududi ; et Fondements du Tauhid de Bilal Philips.
29 juillet. Un prédicateur de rue musulman de Birmingham a été mis en examen pour infraction à l'ordre public après avoir tenté d'appliquer la charia aux femmes qui passaient dans la rue. Krissoni Henderson, 31 ans, a été arrêté pour violence verbale présumée envers une femme de 38 ans qui « portait des jeans serrés ».
29 juillet. La piscine olympique de Luton a mis en place des horaires d'ouverture séparés pour les hommes et les femmes pour des « raisons culturelles ». Les utilisateurs de la piscine - construite avec l'argent des contribuables - ont été informés que seuls les hommes auraient accès à la piscine le vendredi soir. Une nageuse outragée a déclaré au Luton News : « J'ai posé des questions à un maître-nageur... il m'a répondu que c'était une « chose culturelle ».
Soeren Kern est Associé principal de Gatestone Institute basé à New York. Il est également Associé principal pour la politique européenne du Estudios Estratégicos / Groupe d'Études Stratégiques basé à Madrid. On peut le suivre sur Facebook et Twitter. Son premier livre Global Fire, - Incendie Mondial - sera publié en 2016.