L'immigration de masse incontrôlée, en provenance d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient a transformé certaines parties du territoire allemand en « no-go zones » - des zones de non-droit ou l'Etat n'exerce plus aucun contrôle et où les Allemands nés en Allemagne, y compris la police, n'osent plus s'aventurer.
Les pouvoirs publics nient fermement l'existence des « no-go zones », mais certains rapports confidentiels de police, les témoignages de policiers de terrain et les plaintes des citoyens s'accordent à dire que certains quartiers de grandes villes allemandes sont hors la loi et que le contrôle des rues n'est plus exercé par la police mais par des bandes de criminels fraichement immigrés.
Certains observateurs affirment que le gouvernement allemand a exacerbé le problème en concentrant aux mêmes endroits des centaines de milliers de demandeurs d'asile et de réfugiés.
Le journal Bild et le magazine Focus entre autres, ont identifié (ici, ici et là) plus de 40 « zones à problèmes » (Problemviertel) à travers l' Allemagne. Des zones qui se caractérisent par de fortes concentrations de migrants, un niveau de chômage élevé et une forte dépendance à l'aide sociale. Le tout associé à un fort délabrement urbain a donné naissance à des incubateurs d'anarchie.
Dans un article intitulé « Plongée dans le ghetto Allemand », Bild décrit ces zones comme des « ghettos en plein essor, des sociétés parallèles et des no-go zones ». Ils se situent à : Berlin-Neukölln, Bremerhaven-Lehe / Brême-Huchting, Cologne-Chorweiler, Dortmund-Nordstadt, Duisbourg-Marxloh, Essen-Altenessen, Hambourg-Eidelstedt, Kaiserslautern-Asternweg, Mannheim-Neckarstadt Ouest et Pforzheim-Oststadt.
Le problème des « no-go zones » s'avère particulièrement aigu en Rhénanie du Nord-Westphalie (RN-W), l'Etat d'Allemagne le plus peuplé. Selon le Rheinische Post, les zones à problèmes se situent :
Aix-la-Chapelle, Bielefeld, Bochum, Bonn, Bottrop, Dorsten, Duisbourg, Düsseldorf, Essen, Euskirchen, Gelsenkirchen-Süd, Gladbeck, Hagen, Hamm, Heinsberg, Herne, Iserlohn, Kleve, Cologne, Lippe, Lüdenscheid, Marl, Mettmann, Minden, Mönchengladbach, Münster, Neuss, Oberhausen, Recklinghausen, Remscheid, Rhein-Erft-Kreis, Rhein-Sieg-Kreis, Solingen, Unna, Witten et Wuppertal.
A Duisbourg, l'engrenage des violences perpétrées par des migrants en provenance du Moyen - Orient et des Balkans a transformé de fait, certaines parties de la ville en « no-go zones » pour les forces de l'ordre, indique un rapport confidentiel de la police divulgué par Der Spiegel.
Ce rapport produit par la direction de la police de Rhénanie du Nord-Westphalie avait pour but d'informer les autorités civiles qu'elles étaient en train de perdre le contrôle des quartiers difficiles et que la capacité de la police à maintenir l'ordre public « ne pouvait être garantie sur le long terme ».
Duisbourg (500.000 habitants) qui abrite près de 60.000 musulmans turcs en majorité, est l'une des villes les plus islamisées en Allemagne. Ces dernières années cependant, l'arrivée de milliers de Bulgares et de Roumains (notamment les « Tsiganes » Sinti et Roms) ont transformé Duisbourg en chaudron ethno-religieux extrêmement instable.
Selon Der Spiegel :
« Dans certains quartiers, les gangs d'immigrants ont pris le contrôle de la rue. Les résidents d'origine, les commerçants et employés sont en butte à une intimidation permanente et réduits au silence. Les personnes qui utilisent les tramways en soirée et la nuit affirment que leur « vie est devenue un cauchemar. » Les policiers, et en particulier les policières, sont soumises à des « niveaux élevés d'agressivité et de manque de respect ».
« La situation ne devrait pas évoluer sur le moyen terme. Notamment en raison d'un taux de chômage élevé, du manque de qualifications des immigrants par rapport aux besoins du marché du travail allemand et des tensions ethniques entre migrants ....
« Les experts ont prédit très tôt que les quartiers à problèmes pouvaient devenir des « no-go zones ». Le président du syndicat de la police allemande, Rainer Wendt, a dit au Spiegel en ligne il y a quelques années : « Dans certains quartiers de Berlin, ou du nord de Duisbourg, nos collègues osent à peine contrôler une voiture - parce qu'ils savent qu'ils seront vite encerclés par 40 ou 50 hommes ». Ces attaques représentent un « défi délibéré à l'autorité de l'Etat - les auteurs de ces attaques manifestent leur mépris à l'égard de notre société. »
Le quartier Marxloh à Duisburg, l'un des plus problématiques d'Allemagne, a été décrit comme « un mémorial à l'échec des politiques d'intégration en Allemagne ». Plus de la moitié des 20.000 habitants du quartier sont des migrants. Ils viennent de 90 pays différents. Plus de la moitié des résidents de Marxloh vivent de l'aide sociale.
Dans un reportage intitulé, « Duisburg-Marxloh : Comment un Quartier Allemand est devenu une No-Go Zone », la chaîne N24 a décrit le déclin de la zone :
« Autrefois Duisburg-Marxloh était un quartier commerçant et résidentiel. Aujourd'hui, les mafias ont pris le contrôle des rues. La police est impuissante. La traversée du quartier est cauchemardesque.
« La police ne peut avoir accès à certaines parties de Marxloh qu'avec des renforts. Plusieurs voitures de patrouille sont nécessaires pour constater une banale collision de voitures. Trop souvent, les agents sont entourés par une foule agressive, couverts de crachats et menacés. L'an dernier, la police a dû intervenir à Marxloh plus de 600 fois avec quatre voitures de patrouille au minimum et souvent plus. Cet été, la spirale de violence s'est encore accentuée. Des mafias familiales ont pris possession des rues. Les citoyens osent à peine sortir la nuit. Chaque événement peut dégénérer en scène de violence ».
Selon un rapport de police qui a fuité dans la presse, les rues de Marxloh sont contrôlées par des mafias familiales libanaises qui bravent la police allemande, ont pris le contrôle de rues entières et s'adonnent à divers trafics. Les nouveaux migrants en provenance de Bulgarie et de Roumanie ajoutent à la complexité de la situation. Selon Die Welt, certaines rues de Marxloh indiquent des frontières invisibles entre groupes ethniques. Les résidents parlent de « la rue kurde » ou « la rue roumaine ».
La police elle-même, s'alarme de la brutalité et l'agressivité de ces mafias qui pratiquent le crime comme un loisir. Chaque fois que la police ose intervenir, les membres du clan se mobilisent par centaines pour affronter la police. Une résidente a déclaré au micro de Deutschlandfunk Radio qu'elle craignait pour sa sécurité : « A la nuit tombée, je m'échappe car il y a des rixes entre étrangers, spécialement entre Libanais et Turcs ».
Le Rheinische Post a récemment publié un photoreportage intitulé « Dans les rues de Marxloh la nuit ». Une des photos est ainsi légendée : « Les citoyens normaux ne sortent plus la nuit. Le Marxloh ancien a disparu ». Une autre légende indique : « La nuit, les Roumains dansent dans les rues, la sono des voitures à fond ».
Un rapport de 17 pages à destination des élus du Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie décrit comment différentes mafias libanaises se sont partagées les quartiers de Duisburg pour le vol, le trafic de drogue et l'extorsion. Ces groupes bravent ouvertement l'autorité de la police. Ils sont composés d'hommes jeunes, âgés de 15 à 25 ans et connus de la police dans « près de 100% » des cas. Les infractions dominantes sont les agressions physiques, le vol et le vol avec effraction.
Concernant Laar, un quartier de Duisbourg, mis en coupe réglée par deux puissantes familles libanaises, le rapport décrit la situation ainsi : « ils se sont répartis les rues. Les outsiders sont physiquement agressés, volés et harcelés. L'expérience montre que les clans libanais « peuvent très rapidement mobiliser plusieurs centaines de personnes sur simple appel téléphonique ».
Peter Biesenbach du parti d'opposition Chrétien Démocrate (CDU) a déclaré : « Si ce n'est pas une no-go zone, alors je ne sais pas ce que c'est ». Il a appelé à une enquête officielle pour déterminer la taille réelle des clans criminels en Rhénanie du Nord-Westphalie.
Ralf Jäger, ministre de l'intérieur, un social-démocrate (SPD) a rejeté cette demande en raison de son caractère politiquement incorrect :
« Un recensement exhaustif de ce type n'est pas légal. Toute classification, interne ou externe, qui pourrait être utilisée pour dénigrer des êtres humains doit être évitée. A cet égard, la police ne doit pas utiliser les termes « clan familial. »
Dans la ville voisine de Gelsenkirchen, les clans kurdes et libanais sont en lice pour le contrôle des rues et nombreuses sont celles qui échappent déjà au contrôle des autorités allemandes. Récemment, une patrouille de police qui s'était aventurée au sud de la ville a été soudainement entourée et agressée physiquement par plus de 60 membres du même clan.
Un autre incident a éclaté quand deux agents de police ont arrêté un automobiliste qui venait de brûler un feu rouge. Le conducteur est sorti de la voiture et s'est enfui. Quand la police l'a rattrapé, les agents ont été pris à partie par une foule de plus de 50 migrants. Un adolescent de 15 ans, a attaqué un policier par derrière et a commencé à l'étrangler, lui faisant perdre connaissance. Seuls des renforts de police massifs et l'usage d'importantes quantités de lacrymogènes au poivre ont permis de rétablir l'ordre.
Dans un communiqué, la police de Gelsenkirchen a déclaré : « malheureusement, les agents de police et les représentants d'autres services d'urgence subissent une hostilité croissante, des insultes et même des violences à Gelsenkirchen ».
Récemment, les responsables de la police de Gelsenkirchen ont tenu une réunion secrète avec les chefs des trois clans arabes pour « instaurer la paix sociale entre Allemands et Libanais ». Selon un compte rendu de la police qui a fuité en direction des médias locaux, les clans ont informé Ralf Feldmann, le chef de police qu'il « ne pouvait gagner la guerre parce que nous, Libanais, sommes plus nombreux ». Les chefs de clans ont ajouté : « Ceci est valable pour tout Gelsenkirchen, c'est nous qui fixons les règles ».
Quand Feldman a rétorqué qu'il enverrait des renforts désorganiser leurs trafics, les chefs de clan lui ont ri au nez : « le gouvernement n'a pas assez d'argent pour déployer des policiers en nombre suffisant face aux Libanais » lui ont-ils expliqué. La note de police reconnait que les autorités allemandes ne doivent pas nourrir d'illusions : en cas de rapport de forces, « la police serait vaincue ».
Gregor Golland, un élu local, a lancé un appel pour que la police soit mieux équipée : « Quand des sociétés criminelles parallèles tiennent le haut du pavé, nos policiers ont besoin d'être mieux équipés – et ce, de façon permanente ».
Selon un autre rapport de police qui a fuité, les clans familiaux sont également « l'organe exécutif d'un système judiciaire parallèle organisé pour auto-administrer les problèmes qui surgissent entre les familles kurdes et libanaises en Ruhr occidentale. « Ces clans « méprisent la police et les tribunaux allemands » et entendent « régler leurs affaires selon leurs propres règles ».
La Frankfurter Neue Presse, dans un article intitulé, « Quartiers de RN-W : No-Go Zones et sociétés parallèles », rapporte que, à Gelsenkirchen, les mafias kurdes, libanaises et roumaines se sont partagées les quartiers de Bismarck, Rotthausen, Uckendorf, ainsi que les alentours de la gare centrale. Dans ces zones, les clans « se sont appropriés les rues une par une ». Tous ces quartiers comptent une très forte proportion d'étrangers et de migrants. En raison du chômage exorbitant des jeunes, ces zones sont des fosses de désespoir et de terreur que les natifs allemands ont abandonné depuis longtemps ».
Dans un entretien accordé à Focus, Arnold Plickert, le chef du syndicat de police en Rhénanie du Nord-Westphalie, a mis en garde contre l'apparition de ces zones de non droit à Cologne, Dortmund, Duisburg et Essen. « Les mafias libanaises, turques, roumaines et bulgares se battent pour le contrôle des rues ». Il a ajouté : « Elles font leurs propres règles, la police n'a plus rien à dire. »
Au micro de Deutschlandradio Kultur, Plickert a ajouté : « Dès le plus petit accrochage entre voitures, ou lors de contrôles d'identité, la police se voit rapidement entourée de vastes groupes de jeunes hommes issus de l'immigration. Bousculades, insultes et agressions physiques sont monnaie courante ».
Le 6 octobre, plus de 400 habitants du quartier d'Altenessen à Essen ont participé à une « Rencontre avec le maire » retransmise en video pour discuter de la vague de violence et de criminalité qui sévit dans la région. Les résidents se sont plaints du refus fréquent de la police de répondre aux appels au secours de la population et ont prié les fonctionnaires municipaux de rétablir l'ordre. « Je suis né ici et je ne me sens plus en sécurité » a dit un habitant.
Les élus locaux ont catégoriquement rejeté les doléances. Le maire, Thomas Kufen a déclaré : « Altenessen n'est pas une zone de non-droit, les gens ici sont juste en colère ». Le chef de la police Frank Richter a ajouté : « Je suis fatigué et ça me rend malade d'entendre parler de No-Go zones à Essen ». Essen et Altenessen jouissent d'une parfaite sécurité a-t-il insisté.
Dans un entretien accordé à Der Westen, le commissaire de police d'Osnabrück, Bernhard Witthaut, a demandé : « y-a-t-il des zones urbaines - dans la Ruhr par exemple - des districts et des cités qui sont des « no-go zones », ou la sécurité n'est plus assurée par la police ? » Il a répondu :
« Chaque commissaire de police et chaque ministre de l'intérieur va nier. Mais bien sûr, nous savons où nous pouvons aller patrouiller en voiture de police et où, nous devons patrouiller en voiture banalisée. Nos collègues eux-mêmes ne se sentent plus en sécurité par deux et craignent de devenir eux-mêmes victimes d'un crime. Nous savons que ces zones existent. Pire encore : dans ces endroits, les crimes ne donnent plus lieu à des enquêtes. On laisse tomber. C'est seulement dans les cas les plus graves que la police finit par apprendre quelque chose. Le pouvoir de l'Etat s'est évanoui. »
Soeren Kern est Senior Fellow du Gatestone institute basé à New York. Il est également Senior Fellow pour la politique européenne au Grupo de Estudios Estratégicos / Groupe d'études stratégiques basé à Madrid.